Luc 1. 39-45

« D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? »

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Méditation :

Marie se mit en route rapidement nous dit l’évangéliste, non pas pour vérifier les dires de l’ange, mais tout simplement pour aider sa cousine et se réjouir avec elle de la tendresse et de l’infini miséricorde de Dieu. Marie qui porte en son sein le Roi des rois, va humblement et simplement se mettre au service de sa cousine. « Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser. » (Sir 3.18) Élisabeth, après avoir entendu le salut de Marie, prophétise à son sujet et témoigne qu’elle est bien la Mère du Seigneur. « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. (Lc 1, 42)

Les paroles que le Saint Esprit inspire à Élisabeth ? « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. » : Veut dire, Dieu agit en toi et par toi et Dieu agit en ton fils et par ton fils. De même quand l’Esprit agit en nous, c’est Dieu qui agit en nous, et par nous, pour le bien de tous. Comme toujours l’Esprit Saint est celui qui permet tout cela et qui nous permet de découvrir dans nos vies et dans celle des autres, la trace de l’œuvre de Dieu. Une trace indélébile, qui même si elle est réfutée par certain, existe bel et bien en chacun.

Seigneur en ce jour apprends-nous à l’image de Marie, à être au service de nos frères et sœurs. Apprends-nous à accueillir malgré notre petitesse, la grandeur et la splendeur de ton infini amour. Pour que par l’amour nous puissions amener, les uns et les autres à nous reconnaître comme tes disciples.

Amen.