En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?” Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »
Méditation :
Le jour vient où la cohabitation du mal et du bien disparaîtra, pour laisser place au Royaume de Dieu. C’est pourquoi, Jésus nous invite par cette parabole, à examiner le champ du Seigneur que nous sommes. Car à l’inverse de l’ivraie, qui ne peut changer sa nature, l’homme lui peut se transformer, il peut modifier son comportement et se convertir. Satan jubile à chaque fois que notre conduite, le permet d’humilier Dieu. « Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu ? » (1 Co 3.16) « Cette Maison qui porte mon Nom est-elle donc pour vous une caverne de bandits » (Jr 7.11) Dieu s’indigne de la conduite des hommes, et éprouve de la colère pour le mal qui vit en eux. Le prophète Habakuk se plaignit un jour, en disant à Dieu : « Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, tu ne peux pas regarder l’oppression. Pourquoi donc regardes-tu les traîtres, gardes-tu le silence quand un méchant engloutit un plus juste que lui ? » (Ha 1.13) Habakuk disait juste, les yeux de Dieu sont trop purs pour voir le mal. Il supporte chaque jour les personnes méchantes. Pourquoi ? Parce que sa patience a un but rédempteur. Dieu montre sa bonté et sa patience envers les pécheurs afin de les conduire à la repentance. (Rm 2.5)
Dieu qui à créer l’homme et la femme, les créas à son image et à sa ressemblance. Mais la désobéissance a corrompu le cœur de l’homme, partageant son cœur entre le bien et le mal. Mais Dieu croit qu’un jour sa créature rejettera tout asservissement au mal, pour épousée le salut prévu en Jésus Christ. Mais, aussi vrai que Dieu est patient envers les pécheurs et les méchants de toute sorte, aussi vrai sera sa justice au temps de la moisson. La fin est proche nous dit Jésus, ou le juge des nations séparera le bien du mal. « Comme on arrache l’ivraie pour la jeter au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité et ils les jetteront dans la fournaise de feu, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles entende. » (Mt 13.40-43)
Pour être juste et bon il nous faut construire une relation authentique et véridique avec Dieu dans la foi. Il nous faut tourner résolument notre regard vers son Fils Jésus Christ et croire en la grâce du pardon des péchés et en l’espérance d’une vie nouvelle qui nous a été donné à la croix. L’écriture nous dit : « Il n’y a pas de juste, pas même un seul. » (Rm 3.10) Aucun de nous ne possèdes une justice véritable en nous, à cause de notre nature pécheresse. Mais si nous acceptons Jésus, comme seul et unique sauveur, si nous croyons fermement en lui, Dieu pardonnera nos péchés et nous revêtira de la justice parfaite de Jésus. Alors que nous sommes coupables, il nous déclarera non coupables. Elle est là, la grâce de Dieu.
Paul nous dit, c’est uniquement par la grâce de Dieu que nous sommes ce que nous sommes. (1 Co 15.10) Appuyons-nous donc sur cette grâce, consacrons nos vies à Dieu, à son service au milieu les hommes. A l’image des apôtres participons nous aussi, à l’œuvre du salut de l’humanité. Car pour nous qui croyons en lui : « Nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. » (2 P 3.13)
Amen