Marc 6. 53-56

Fais-moi connaître ton cœur !

Jésus et ses disciples, ayant traversé le lac, ils abordèrent à Génésareth et accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à transporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait sa présence. Et dans tous les endroits où il était, dans les villages, les villes ou les champs, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

Méditation :

« Aussitôt, les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à transporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait sa présence. » Comment reconnaître Jésus, quand on ne l’a pas connu ? Comment à partir des témoignages et de la tradition être sûr qu’il est vraiment vivant, ressuscité d’entre les morts ? Jésus dit : « Je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous. » Lors de nos rassemblements, nous arrive-t-il de reconnaître Jésus, en chacun en nos frères ? Ou bien vivons nous ces moments dans l’individualisme, alors qu’il se trouve aussi dans le cœur de notre prochain ?

Reconnaître Jésus, l’accueillir dans sa vie, c’est accueillir tous les enfants de Dieu quel que soit sa couleur, sa race, sa culture ou le culte qu’il pratique, dans l’amour et la fraternité. Bien entendu accueillir Jésus, en accueillant nos frères et sœurs du monde, ce n’est pas accueillir et faire notre, leur pratique religieuse ou leur défauts. Reconnaître en chacun la présence de Dieu, c’est reconnaître les qualités de bonté et d’amour que Dieu a déposé en eux. C’est pourquoi Dieu dit aux hommes et à chacun de nous : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit ; et ton prochain comme toi-même. » Voilà ce que Jésus répondit au légiste qui l’interrogeait afin de l’éprouver. De cette manière nous montrons aux hommes que nous sommes fils de Dieu et disciple du Christ.

Aujourd’hui encore nous pouvons toucher le Christ, en étant fidèle à la fraction du pain, par la lecture et la méditation de la sainte parole, et dans l’amour du prochain. Obtenir la guérison, le bien-être du corps c’est croire dans la foi, que Dieu, par son Fils Jésus chemine avec nous, sur les routes du monde, et qu’à chaque moments nous pouvons toucher la frange de son manteau. Mieux encore nous pouvons le recevoir dans le partage du pain et du vin, corps et sang véritable de Jésus.

C’est dans le présent de nos vies que Jésus, s’approche de nous. Ce texte que nous propose Marc, n’a pas seulement eu lieu. Il a lieu maintenant, Le croyons-nous ? Jésus ne nous invite pas à prendre seulement, en ce jour la frange de sa tunique, Il nous tend la main, il nous la donne pour que nous puissions tous, aller plus loin. Pour que nous puissions avec lui rejoindre surement, les parvis du Royaume.

Seigneur nous ne sommes pas digne de venir en ta demeure, ni même de t’accompagner sur la route qui mène, vers la céleste Jérusalem. « Mais dit seulement une parole et nous serons sauvés. »

Amen.