Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Je vous le déclare : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux. « Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il en répondra au tribunal. Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu’un insulte son frère, il en répondra au grand conseil. Si quelqu’un maudit son frère, il sera passible de la géhenne de feu. Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. Accorde-toi vite avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »
Méditation :
« Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux. » De quelle justice Jésus parle dans ce texte ? Celle du monde, dénué de toute miséricorde ? Ou celle de Dieu qui nous ajuste malgré nos erreurs à lui ? Le Seigneur, nous invite à méditer en tout temps sur nos actes, leurs conséquences dans notre vie et bien-sûr dans la vie des autres.
D’après nos critères, agissons-nous justement, ou injustement vis-à-vis de nos frères ? C’est quoi être juste aux yeux de Dieu, n’est-ce pas s’ajuster à lui en tout et pour tout ? La faiblesse de l’homme est un obstacle, à son ajustement à Dieu. C’est pourquoi en donnant la vie de Son Fils, Dieu propose à l’homme son assistance. Il lui offre bien plus, car par le sacrifice de Jésus, il nous donne la vie éternelle. Pour l’obtenir pleinement, un seul commandement, L’amour. Non pas seulement en parole, mais aussi en acte. « lorsque tu vas présenter ton offrande sur l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. »
S’ajuster à Dieu, c’est mettre en pratique sa parole, l’écouter, l’entendre et la proclamer. S’ajuster à Dieu c’est aussi être assidu aux assemblées de prières, au temps eucharistique, savoir ce repentir en vérité et vivre dans l’humilité et la douceur. S’ajuster à Dieu, c’est aussi être vigilant sur notre conduite aux yeux de Dieu et des hommes, c’est aussi être artisan de paix et travailler pour la fraternité, et l’unité du peuple de Dieu.
Seigneur Toi qui est juste et bon, permet en ce jour que notre justice soit semblable à la tienne. Qu’elle soit en nous source de paix et d’espérance, pour tous ceux que tu enverras vers nous. Pour qu’un jour avec eux nous partagions les joies du royaume éternel.
Amen.