Quand donc vous verrez l’abominable profanation annoncée par le prophète Daniel s’établir dans le lieu saint – que celui qui lit comprenne ! – alors, que ceux qui sont en Judée s’enfuient dans les montagnes.Si quelqu’un est sur son toit en terrasse, qu’il ne rentre pas dans sa maison pour emporter les biens qui s’y trouvent. Que celui qui sera dans les champs ne retourne pas chez lui pour aller chercher son manteau. Malheur, en ces jours-là, aux femmes enceintes et à celles qui allaitent ! Priez pour que votre fuite n’ait pas lieu en hiver, ni un jour de sabbat. Car à ce moment-là, la détresse sera plus terrible que tout ce qu’on a connu depuis le commencement du monde ; et jamais plus, on ne verra pareille souffrance. Vraiment, si le Seigneur n’avait pas décidé de réduire le nombre de ces jours, personne n’en réchapperait ; mais, à cause de ceux qu’il a choisis, il abrégera ce temps. Si quelqu’un vous dit alors : « Le Messie est ici ! » ou : « Il est là ! », ne le croyez pas. De faux messies surgiront, ainsi que de faux prophètes. Ils produiront des signes extraordinaires et des prodiges au point de tromper même, si c’était possible, ceux que Dieu a choisis.Voilà, je vous ai prévenus ! Si l’on vous dit : « Regardez, il est dans le désert ! », n’y allez pas ! Si l’on prétend : « Il se cache en quelque endroit secret ! », n’en croyez rien.En effet, quand le Fils de l’homme viendra, ce sera comme l’éclair qui jaillit du levant et illumine tout jusqu’au couchant. Où que soit le cadavre, là s’assembleront les vautours. Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune perdra sa clarté, les étoiles tomberont du ciel ; les puissances célestes ╵seront ébranlées.C’est alors que le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel. Alors tous les peuples de la terre se lamenteront, et ils verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire. Il enverra ses anges rassembler, au son des trompettes éclatantes, ses élus des quatre coins du monde, d’un bout à l’autre de l’univers. Que l’exemple du figuier vous serve d’enseignement : quand ses rameaux deviennent tendres et que ses feuilles poussent, vous savez que l’été est proche. De même, quand vous verrez tous ces événements, sachez que le Fils de l’homme est proche, comme aux portes de la ville.Vraiment, je vous assure que cette génération-ci ne passera pas jusqu’à ce que tout cela vienne à se réaliser. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront jamais.
Méditation
« Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche. » (Lc 21.20-28) Jérusalem refusa jadis de reconnaitre Jésus, et de l’accepter comme le Messie de Dieu. Si nous aussi, nous avons du mal à accueillir Jésus comme sauveur et Seigneur, alors nous pouvons dès maintenant comparer notre vie à celle de Jérusalem. Cernée non pas par des armées d’hommes belliqueux, mais par des armées bien plus destructrices, les richesses, et les fastes chimériques de ce monde, qui exacerbe notre orgueil et bien d’autres maux provoquant la déchéance de notre filiation à Dieu, tout en hypothéquant notre salut. La nouvelle Jérusalem que le Christ appelle de tout son être, c’est chaque homme, chaque femme, qui par le baptême et l’adhésion à sa personne deviendront les membres de son corps. « Revenez à moi de tout votre cœur, Avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations ! Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, Et revenez à l’Eternel, votre Dieu ; Car il est compatissant et miséricordieux, Lent à la colère et riche en bonté. » (Jo 2.12-13) N’attendez pas que le glaive du péché, détruise en vous toute présence de Dieu.
« L’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. » (Jn5.28-29) Nous voyons encore ici, que notre Dieu est lent à la colère et plein d’amour. Par Jésus, par sa parole et ses préceptes, il ne cesse de nous mettre en garde. « Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. » Faut-il encore et encore, que le malheur s’abatte sur nous pour que nos yeux s’ouvrent sur la Royauté du Christ ? Combien de souffrance et d’épreuves devront nous encore traversés pour que nous prenions conscience que sans lui : « nous ne ferons rien de bon. » (Jn 15.
Le Seigneur n’est pas encore revenu physiquement, mais les évènements que nous vivons en ce siècle nous montre que la fin arrive bel et bien. Nous avons certainement à d’autres époques lues et relues cet évangile, mais les temps et les moments étaient bien moins difficile que maintenant pour que nous discernions une éventuelle fin. Ce qui caractérise ce temps de la fin, ce sont les faux prophètes, les anti-Christ, les églises sataniques de plus en plus nombreuses, les adorateurs de représentation humaine d’hommes, ayant servi jadis le Christ et mort a son service, qu’on élève au rang de notre Seigneur. Toutes ses situations sont des indicateurs véridiques de la fin qui vient.
Nous pouvons voir encore en ces temps, combien notre Dieu est lent à la colère et plein d’amour. Par Jésus, par sa parole et ses préceptes, il ne cesse de nous mettre en garde. « Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. » Faut-il encore et encore, que le malheur s’abatte sur nous pour que nos yeux s’ouvrent sur la Royauté du Christ ? Combien de souffrance et d’épreuves devront nous encore traversés pour que nous prenions conscience. Les faux prophètes surgissent et séduisent, parce que les hommes ne cherchent pas celui qui est la vérité. Nous menons un combat contre des puissances corrompus, qui ne sont pas de chair et de sang, elles puisent leurs forces dans nos faiblesses humaines.
Jésus nous appelle à le suivre, non pas dans les fastes de ce monde, mais dans l’acceptation de la croix. L’homme refuse la croix, alors que c’est par elle que le Christ est venue sauver l’humanité. Croyez-vous à la croix du Christ ? Pour ma part j’ai répondu je crois en Christ, mais en effet la croix ne peut être séparé du Christ, je dirai même qu’elle fait partie de notre vie au quotidien, mais elle ne peut devenir source rédemptrice que si nous acceptons Jésus pour nous aider à la porter. Elle est tachée de sang, elle est douloureuse, elle nous montre l’amour de celui qui nous aime, elle nous enseigne combien il est bon de pardonner, c’est pourquoi nous devons la proclamer dans ce monde obscur, car celui qui y a été cloué, l’a été pour le pardon de nos fautes, et il a vaincu la mort, il est ressuscité. Aussi chaque fois que nous acceptons la croix, nous pouvons dire que le Fils de l’homme est proche, car c’est dans les épreuves les plus terribles qu’il nous tient la main, pour que la victoire nous soit donné. Amen.