Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, pas même le Fils, mais seulement le Père, et lui seul.
Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.
Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
Méditation
Le retour glorieux de Jésus, est certain, mais le jour et l’heure nous dit Jésus, seul le Père en a connaissance. Dieu le Père nous laisse dans l’ignorance de ce moment, afin que ceux qui attendent véritablement ce moment glorieux, demeurent constamment dans la vigilance. Celui qui ne veille pas s’endort, et spirituellement ce jour le surprendra, comme le fut jadis, les hommes au temps de Noé. Au temps de Noé, Les hommes n’avaient pas vu venir le déluge, car leur manque de proximité avec Dieu les avait même rendus aveugles aux réalités du monde.
Jésus nous appelle à la vigilance, ce ne sont pas nos regards inquiets qui nous préservera de ce jour. Seule la présence de Dieu, et notre proximité avec lui nous préserverons de tout malheur. Ne croyons pas que Dieu pour attirer l’homme à lui, ait inventé ce jour, ou d’autres malheurs encore. Ce jour viens parce que l’homme, l’a provoqué par son refus de la volonté de Dieu. Notre indifférence et notre manque d’attention pour tout ce que Dieu à créer, nous conduit à la glorification de nos réalisations humaines, et à ignorer la présence de Dieu dans ses œuvres. Paul nous indique comment résister à ce jour de tribulation qui vient : « Ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. » (Ep 6.14-17)
Alors que les cieux proclament la gloire de Dieu, et que le firmament raconte, l’ouvrage de ses mains. (Ps 19.1) L’homme, lui, préfère louer sa propre création, et souvent même, dans son grand orgueil et sa vanité il se compare à un dieu. La vie éternelle ne s’obtient, ni par nos richesses, ni par nos œuvres, mais par notre foi en Dieu. Paul nous rappelle combien la grâce de Dieu a surabondée, là où le péché était abondant. (Ro 5.20) Combien Dieu dans sa grande miséricorde, a, par le sacrifice de la vie de son bien-aimé montré aux hommes son amour. En nous invitant à rester en tenue de service et à garder nos lampes allumées, Jésus nous appelle à préparer son retour avec confiance. « Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. » (Lc 12.36) Jésus nous invite au réveil, à la prise de conscience, il vient nous dit Jésus, ce jour redoutable et terrible : « Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. » (Lc 17.33) Celui qui mettra sa confiance en Dieu et en son fils Jésus notre Seigneur, ne mourra pas, il passera de la mort à la vie.
Seigneur, par ton Esprit, viens nous préparer pour ce jour, qui ne peut que nous être bénéfique. Apprends-nous à veiller et à prier, afin que nos cœurs tournés vers toi reçoivent de toi la vie éternelle promise. Amen.