Matthieu 24. 26- 35

Matthieu 24. 26- 35

Si l’on vous dit : “Le voilà dans le désert”, ne sortez pas. Si l’on vous dit : “Le voilà dans le fond de la maison”, n’en croyez rien. En effet, comme l’éclair part de l’orient et brille jusqu’à l’occident, ainsi sera la venue du Fils de l’homme.

Selon le proverbe : Là où se trouve le cadavre, là se rassembleront les vautours. Aussitôt après la détresse de ces jours-là, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel et les puissances célestes seront ébranlées.

Alors paraîtra dans le ciel le signe du Fils de l’homme ; alors toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine et verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel, avec puissance et grande gloire. Il enverra ses anges avec une trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre coins du monde, d’une extrémité des cieux jusqu’à l’autre.

Laissez-vous instruire par la parabole du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que ses feuilles sortent, vous savez que l’été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez tout cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.

Méditation

Le Seigneur n’est pas encore venu physiquement, mais les évènements que nous vivons en ce siècle nous montre que la fin arrive bel et bien. Nous avons certainement à d’autres époques lues et relues cet évangile, mais les temps et les moments étaient bien moins difficile que maintenant pour que nous discernions une éventuelle fin. Ce qui caractérise ce temps de la fin, ce sont les faux prophètes, les anti-Christ, les églises sataniques de plus en plus nombreuses, les adorateurs de représentation humaine d’hommes, ayant servi jadis le Christ et mort a son service, qu’on élève au rang de notre Seigneur. Toutes ses situations sont des indicateurs véridiques de la fin qui vient.

Nous pouvons voir encore ici, que notre Dieu est lent à la colère et plein d’amour. Par Jésus, par sa parole et ses préceptes, il ne cesse de nous mettre en garde. « Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. » Faut-il encore et encore, que le malheur s’abatte sur nous pour que nos yeux s’ouvrent sur la Royauté du Christ ? Combien de souffrance et d’épreuves devront nous encore traversés pour que nous prenions conscience. Les faux prophètes surgissent et séduisent, parce que les hommes ne cherchent pas celui qui est la vérité. Nous menons un combat contre des puissances corrompus, qui ne sont pas de chair et de sang, elles puisent leurs forces dans nos faiblesses humaines.

Jésus nous appelle à le suivre, non pas dans les fastes de ce monde, mais dans l’acceptation de la croix. L’homme refuse la croix, et pourtant c’est par elle que le Christ est venue sauver l’humanité. Croyez-vous à la croix du Christ ? Pour ma part j’ai répondu je crois en Christ, mais en effet la croix ne peut être séparé du Christ, je dirai même qu’elle est essentiel à notre vie, pour obtenir le Royaume. Elle est tachée de sang, elle est douloureuse, elle aime, elle pardonne, elle demande, qu’on la proclame dans ce monde obscur, car celui qui y a été cloué pour le pardon de nos fautes, Jésus, est ressuscité. Aussi chaque fois que nous acceptons la croix, nous pouvons dire que le Fils de l’homme est proche, car c’est dans les épreuves les plus terribles qu’il nous tient la main, pour que la victoire nous soit donné. Amen.