En ce temps-là, Jean le Baptiste proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
Méditation :
Jean proclamait à tous ceux qui l’écoutaient, qu’il n’était pas le Messie. Mais que celui-ci venait derrière lui, et qu’il n’était pas digne de lui défaire la courroie de ses sandales. Jean qui était considéré comme un grand prophète, refusa de se glorifier, afin que toute la gloire revienne à Jésus. Il disait même : « Il faut qu’il croisse, et que je diminue. » (Jn 3.30) Bien que Jean proclamât la venue du Messie, il ne savait pas que celui-ci demeurait au sein même de sa famille. Bon nombre de chrétiens aujourd’hui disent croire en Jésus, mais ils n’ont pas conscience qu’il vit en leur cœur. Ils n’ont pas cherché avec Jésus, une véritable intimité. Ils sont venus à cause de leurs nombreuses épreuves, et c’est la résolution de leurs difficultés qu’ils espèrent essentiellement.
Nous sommes capables de recherchés une véritable intimité avec un homme, ou une femme, mais incapables de la cherché avec Dieu. En cela nous voyons bien que c’est Dieu qui à l’initiative de la rencontre. En premier lieu, il envoie son Fils. Par Jésus, Dieu cherche une intimité véritable avec l’homme. Mais le Fils est mis à mort, par ses mêmes hommes, et c’est à la croix, souffrant, qu’il leur révèle son amour incommensurable en demandant à Dieu le Père de leur pardonner, à cause de leur ignorance. Fidèle à sa promesse de salut, Dieu accepte le sacrifice de son Fils, seul moyen de rédemption pour l’homme. N’est-il pas temps pour nous frères et sœurs, de revoir nos priorités et de faire de Dieu l’absolu prérogative de notre vie ?
Frères et sœurs bien-aimé, en ce jours unisson-nous dans une prière commune. Père, nous voulons entendre ta voix, nous voulons t’entendre nous dire : « Tu es mon Fils (ma fille) bien-aimé(e) ; en toi, je trouve ma joie. »
Amen.