En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
Méditation :
« Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. » Tout comme jadis, les juifs avaient du mal à croire que Jésus était le Messie, nous aussi nous avons du mal aujourd’hui à croire que le pain et le vin puissent être signes de la présence du Christ. Les juifs n’avaient pas compris le mystère du pain de vie, et nous aussi ; deux mille cent plus tard nous somme dans cette incompréhension de la messianité de Jésus et de la sainte cène. Bien que rejeter et mis au rang des bandits, jésus n’a jamais repousser celui qui vient à Lui. Jésus désir que nous prenions conscience, que la véritable faim que nous portons en nous, est celle de la présence de Dieu. Cette faim, qui est aussi une soif, est essentielle à notre vie spirituelle pour vivre dans son éternité. La plus grande pauvreté n’est pas la pauvreté de la faim et de la soif physique, mais bien celle de l’absence de Dieu.
Beaucoup disent de nos jours croire en Jésus, mais ils ne peuvent le démontrer. Quand on ne s’approche pas de la sainte cène, quand le pain de la vie ne trouve pas de place dans nos vies, en qui croyons-nous ? Jésus nous invite à tourner notre regard vers Lui, afin que Dieu le Père nous accorde le pouvoir venir à Lui par Jésus. Car l’écriture le dit, nul ne peut venir à Jésus si le Père ne l’attire. « Et celui qui vient à moi, dit Jésus je ne vais pas le jeter dehors. » Je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Et nous pouvons affirmer en ce jour, que la volonté du Père qui a envoyé Jésus, est le salut de l’homme.
En donnant la vie de son fils à la croix, pour que l’homme ait en lui la vie éternelle ; le Père a été jusqu’au plus intime et au plus douloureux de toutes peines. Qui donnerait la vie de son fils, pour des gens de mauvaise vie ? Telle est la volonté du Père nous dit Jésus : « Que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour. » Le dernier jour n’est-il pas ce jour où nous passons de ce monde à celui de Dieu. Ce jour où nous passons de cette vie mortelle à la vie éternelle. Mort ici-bas à cause du péché, Jésus nous propose la vie, maintenant, aujourd’hui. Car la volonté de mon Père, nous dit-il c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle.
Pain de vie, et d’espérance, Jésus s’offre à nous dans l’eucharistie. Demandons-lui de nous donner l’ardeur et le zèle, pour être de véritable témoin de sa présence en ce monde. Demandons-lui de nous aider à discerner si notre foi est orientée vers les réalités du Royaume ou celles de ce monde. Si la foi que nous partageons avec les autres est capable de les nourrir de la vie de Dieu. Si nos actions contribuent véritablement à l’avènement du règne de Dieu dans leur vie.
Amen, Alléluia.