Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste. C’est lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés, non seulement les nôtres, mais encore ceux du monde entier. Voici comment nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui. Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous savons que nous sommes en lui. Celui qui déclare demeurer en lui doit, lui aussi, marcher comme Jésus lui-même a marché.
Méditation :
Jean nous exhorte à rejeter le péché, qui est la cause de l’éloignement de l’homme et Dieu. C’est en cela que l’homme se sépare de Dieu, qui pourtant Lui, garde sa fidélité à l’homme. Jean le dit : « Si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste. C’est lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés, non seulement les nôtres, mais encore ceux du monde entier. » Mais est-ce là une raison pour péché sachant que nous avons un défenseur auprès du Père ? Bien sûr que Non ! Le péché ne l’oublions pas est source de mort pour l’homme, et bien que par Jésus Christ il nous soit remis, il n’est pas sans conséquence sur notre vie quotidienne.
Rappelez-vous : Celui qui sème le vent, récolte la tempête. Le péché est un glaive qui occasionne bien des soucis, dans notre vie et au milieu de notre famille. Et cela bien plus souvent que nous ne le croyons. C’est pourquoi celui qui dit connaître le Christ, doit, chaque jour par un repentir sincère désiré éradiquer de sa vie toute forme de péché. De même celui qui a, à demeure la parole de Dieu, à l’arme et l’armure absolu pour supprimer le péché de sa vie. « N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde. » Attachez-vous aux préceptes de Dieu, afin d’utiliser à bon escient ce qui est du monde. N’oubliez pas que bien que tout nous soit permis, tout ne nous est pas profitable. (1 Co 10.23) Il est impossible que l’homme ne pèche plus, mais il est possible à Dieu de lui donner la force de ne plus le faire. C’est pourquoi il lui faut croire en la miséricorde de Dieu qui n’hésita pas à donner la vie de son bien-aimé, pour que l’homme soit sauvé.
Frères, reconnaissons devant Dieu notre Père nos faiblesses, et désirons du plus profond de notre cœur, de ne plus succomber aux désirs de notre chair, avec sa sainte grâce. Repentons-nous sincèrement de nos péchés, si nous voulons que la vérité demeure en nous.
Amen.