Quelques jours avant la fête de la Pâque, Jésus et ses disciples approchent de Jérusalem, de Bethphagé et de Béthanie, près du mont des Oliviers. Jésus envoie deux de ses disciples : « Allez au village qui est en face de vous. Dès l’entrée, vous y trouverez un petit âne attaché, que personne n’a encore monté. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous demande : ’Que faites-vous là ?’ répondez : ’Le Seigneur en a besoin : il vous le renverra aussitôt.’ » Ils partent, trouvent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? » Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amènent le petit âne à Jésus, le couvrent de leurs manteaux, et Jésus s’assoit dessus. Alors, beaucoup de gens étendirent sur le chemin leurs manteaux, d’autres, des feuillages coupés dans la campagne. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni le Règne qui vient, celui de notre père David. Hosanna au plus haut des cieux ! »
Méditation :
« Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni le Règne qui vient, celui de notre père David. Hosanna au plus haut des cieux ! » Jésus tant décriė par les dirigeants spirituels, se prépare à entrer triomphalement dans Jérusalem. Tout est prévu de toute éternité : « Allez au village qui est en face de vous. Dès l’entrée, vous y trouverez un petit âne attaché, que personne n’a encore monté. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous demande : ’Que faites-vous là ?’ Répondez : ’Le Seigneur en a besoin : il vous le renverra aussitôt.’ »
En effet la venue du Messie, était prévue de toute éternité. Le Père dans sa préscience, savait que nous deviendrions des vignerons homicides. (Mt 21.33-34) Mais il n’hésita pas à donner son unique Fils en rançon, pour le salut de nos âmes. La parabole des vignerons homicides, est-elle un avertissement sévère aux autorités du peuple ou bien vient-elle révéler que le fils de Dieu est parmi eux pour recevoir le fruit de dix siècles d’histoire du salut ? La réponse n’est pas simple. Mais nous voyons bien, que Dieu œuvre sans relâche pour que tout homme soit sauvé.
L’homme ne voit qu’à travers un voile, les réalités de ce monde. Son humanité, son désir des richesses et des fastes d’ici-bas, l’empêche d’être vigilant aux dangers que l’adversaire à semer au milieu du monde. L’orgueil nous rend aveugle et nous entraine à le défendre, au détriment de notre salut. L’homme ne se défend pas d’une injustice commise, il défend son orgueil touché par la vérité. L’orgueil en l’homme ne se bat pas pour l’homme, mais contre l’homme. Il refuse la volonté de Dieu qui en Jésus est douceur et humilité, conduisant l’homme à être homicide. Jésus est venu pour que le combat de la vérité, soit gagné. Pour sa part la vérité a vaincu les ténèbres et la mort. Qu’en est-il pour nous ? Saurons-nous triompher du mal que nous générons, pour épouser à jamais la cause du Christ ?
« Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (Mt 26.39)