En ce temps-là, Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
Méditation
Les pharisiens, en interrogeant Jésus à nouveau sur la loi, cherchent à l’éprouver. Ils cherchent à déterminer l’importance relative des divers commandements, afin d’attribuer à ceux qui auraient accompli les plus grands plus de mérites. Jésus leur montre que ce qui donne aux commandements leur valeur, c’est le motif qui fait agir l’homme, en l’occurrence ici, l’amour pour Dieu et pour son prochain. Si cet amour existe, la loi s’accomplit. Car en effet, c’est de ses deux commandements que dépendent toute la loi. Les prophètes ont toujours cherché, par amour pour Dieu et pour leur prochain, à ramener le peuple à l’observation de la loi.
« L’amour ne rejette pas, ne jalouse pas, ne fait aucun mal, l’amour prend soin du prochain, tend la main aux pauvres et vient en aide aux opprimés. » (1Co 13.1-8) L’amour est le chemin d’excellence, Il conduit au Royaume, et ouvre les portes de la Jérusalem céleste. C’est pourquoi Jésus lui répond : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. » Jésus lui dit encore : « Voici le second commandement qui lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Aimer Dieu, c’est d’abord accueillir son amour, apprendre à le connaître, se familiariser avec ses préceptes et les mettre en pratique. Aimer son prochain, c’est d’abord l’accepter, apprendre à le connaitre, voir au-delà de ses défauts et de ses fautes les richesses que Dieu a mis en lui. Accepter de faire de lui un ami, un frère.
La paix dans le monde, ne pourra s’obtenir que si l’homme abandonne sa soif de pouvoir, et que dans l’amour il partage plus équitablement les richesses que Dieu dans sa grande bonté à donner à tous. Les discordes, les divisions, les corruptions, tous les maux dont souffre notre société aujourd’hui, proviennent de l’égoïsme, de l’égocentrisme, de l’individualisme, de l’orgueil, du désir du règne de l’homme sur l’homme. Seul l’amour de Dieu et du prochain, peut éradiquer tous ces mauvais penchants de l’homme. Seul l’amour à le pouvoir d’unir les hommes, les uns aux autres, pour n’être qu’un en Dieu par Jésus Christ.
Frères et sœurs bien-aimés, que l’amour du Père, du Fils, et du Saint Esprit, nous vienne en aide en cette nouvelle année. Pour que nos yeux s’ouvrent sur les réalités du Royaume. Qu’en ce jour béni de Dieu, nous puissions accueillir et donner, le pardon et l’amour de nos cœurs transformés par la grâce de Dieu. Amen.