Luc 12.35-38.40.

Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées.

Bonne Nouvelle de Jésus !!!

Luc 12.35-38.40.

Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour. S’il revient vers minuit ou plus tard encore et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »

Méditation :

Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. Gardez, la lampe de votre foi allumée. N’enlevez pas votre tenue de la fraternité, de l’amitié, de la compassion, de la miséricorde, en un mot de l’amour, nous recommande Jésus. Le Christ veut qu’à son retour, les frères que nous sommes devenu par le sacrifice de la croix, soyons par notre unité, instrument de la conversion de tous les hommes. Serviteur de Dieu, par le service de nos frères d’abord.

Nous ne savons pas le jour et encore moins, l’heure où le Seigneur reviendra pour nous inviter à la noce éternelle. Mais aujourd’hui chacun de nous entends l’appel du Seigneur, un appel qui nous invite à la vigilance, une recommandation à être prêt à lui ouvrir lorsqu’Il frappera à la porte. Malgré les enseignements de Jésus, qui nous montre que Dieu est Père, beaucoup d’hommes, ne voit encore à travers leurs épreuves qu’un Dieu qui punit. Pourtant le don de la vie de son Fils bien-aimé, témoigne de la grandeur de son amour, de sa miséricorde pour chacun de nous.

Notre pèlerinage ici bas, est parsemé d’obstacles, et c’est notre foi, éclairer par la parole, et le Saint Esprit, qui nous certifie de la présence de Dieu a nos coté. « Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28.20) Dieu de la vie et non de la mort, le Père regarde attentivement l’homme, apprenti ici bas, des us et coutumes du Royaume. Une seule recommandation, un seul apprentissage, est à retenir le commandement de l’amour.

Comment servir, si on n’aime pas son frère ? Comment croire en la vie éternelle si on ne croit pas en Dieu ? Comment garder allumé, la flamme de notre foi si nous fuyons l’eucharistie et sa puissance rédemptrice ? La table est déjà dressée dans la demeure du Père, mais le festin ne pourra commencé que lorsque tous les fils prodigues que nous sommes se présenteront aux portes du Royaume.

Père du ciel, tu as de toute éternité laissée à l’homme l’initiative de son salut. Tu l’as créé à ton image et à ta ressemblance, responsable et capable de discerner entre le bien et le mal. Pourtant malgré le désir de bien faire, l’homme commet le mal qu’il ne veut pas, et ne fais pas le bien qu’il aimerai faire. Comme Jésus à Gethsémani, nous remettons entre tes mains Père notre vie. Non pas notre volonté, mais la tienne.

Amen.