Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout. Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? » Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus.
Méditation :
« Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? De sauver une vie, ou de la perdre ? » Les Scribes et les Pharisiens cherchaient un motif pour confondre Jésus, et le discréditer aux yeux du peuple. Les prodiges qu’il réalisait, attiraient à lui tous ceux qui étaient démuni, tous ceux que la société rejetait, tous les laissés pour compte. Tout cela devenait dérangeant, car comme un Maître de la loi, Jésus enseignait le peuple, et les invitait à devenir dépendant que de Dieu seul. La jalousie, la soif du pouvoir, la cupidité et bien d’autres mots encore, firent naître en les Scribes et les Pharisiens, des desseins maléfiques, fratricide. Jésus devait mourir, pour que la paix soit maintenue en Israël. Le pays n’était-il pas déjà sous la domination romaine ? Voilà ce que le mal avait engendré chez les Scribes et les Pharisiens.
Le Psalmiste nous met en garde contre toutes actions, qui rejettent les préceptes de Dieu, et qui nous entraine à faire notre propre volonté. « Tu n’es pas un Dieu ami du mal, chez toi, le méchant n’est pas reçu. Non, l’insensé ne tient pas devant ton regard. » Prenons garde de ne pas nourrir en nous, les racines de la colère, de la haine, de la jalousie, de la convoitise, de l’adultère, du meurtre, de la calomnie, de la violence, de la luxure et de bien d’autre chose qui vont à l’encontre de la loi de l’amour, que Dieu nous a édictée. Jésus n’est pas venu en ce monde, pour exercer à la manière de l’homme, un pouvoir. Il est venu en ce monde pour que l’homme connaisse Dieu le Père et soit sauvé. Les enseignements de Jésus, ne visent aucune gloire personnelle, Jésus ne cherche à nous attirer à lui, mais à celui qui l’a envoyé, Dieu le Père. Jésus est venu nous révéler son amour, son infini miséricorde pour chacun de nous.
Jésus nous interpelle sur la mise en pratique des saintes écritures, pour que nous la méditions véritablement pour en comprendre l’essence qui en découle. Si la loi est amour de Dieu pour l’homme, alors la loi devient amour de l’homme pour Dieu et amour de l’homme pour son prochain. Dieu qui nous invite à l’aimer, nous commande aussi d’aimer nos frères. Non pas seulement ceux qui nous font du bien, mais nos ennemis aussi. Le sabbat, la loi, et tous les préceptes sont des balises à notre disposition, pour éviter les écueils de ce monde. Elles ne nous font pas échapper aux épreuves, mais elles nous aident à être victorieux de nos difficultés. Elles nous indiquent le chemin de la vérité vers la vraie vie en Dieu, Jésus.
En ce jour méditons et prenons conscience de l’héritage reçu, de l’ancienne alliance à la nouvelle alliance. Et demandons à Jésus, la plénitude de son Esprit pour que notre quotidien sabbat d’espérance, d’amour fraternelle, de paix et d’unité pour la gloire de Dieu.
Amen.