En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.

Et pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ? Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l’inondation, le torrent s’est précipité sur cette maison, mais il n’a pas pu l’ébranler parce qu’elle était bien construite. Mais celui qui a écouté et n’a pas mis en pratique ressemble à celui qui a construit sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »

Méditation :

« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. » En effet, il nous est facile de parler des préceptes de Jésus, mais combien il nous est difficile, de les mettre en pratique.

Le fruit qui est l’œuvre du Saint-Esprit, se manifeste dans notre vie par les changements qu’il produit, l’amour, la patience, le pardon etc. Jésus, nous dit que ; « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on reconnaitra que vous êtes mes disciples » Jn 13.25. Ne nous imaginons pas que l’Amour, pour être vrai, doit être extraordinaire. Ce dont on a besoin, c’est de continuer à aimer. Comment une lampe peut-elle briller, s’il n’y a pas l’apport continuel de petites gouttes d’huile ? Si il n’y a plus de gouttes d’huile, et il n’y a plus de lumière, Et l’époux dira : « Qu’il ne nous connaît pas. »

Dieu nous nous invite, à nous interroger sur notre façon d’aimer. Par l’amour qui nous viens du père de toute miséricorde, nous sommes invité à prendre un chemin, qui nous permet de laisser de côté, s’il le faut, les démarches sécurisantes, qui n’est pas toujours conforme à la pensée du moment, un chemin qui nous entraine à nous dépasser, qui nous transforme et nous rend attentif aux autres, particulièrement aux plus petits, un chemin qui nous conduit à la joie, à l’épanouissement et à rendre gloire à Dieu pour tout ce qu’il accompli dans nos vies.

Tout homme qui vient à moi, qui écoute mes paroles et qui les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à un homme qui bâtit une maison. Il a creusé très profond, et il a posé les fondations sur le roc. Cette maison construite sur les fondements du Christ, c’est la demeure du Père ou il nous est réservé une place. Celui qui écoute sans mettre en pratique mes paroles, ressemble à un homme qui bâti sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. Nos fautes, ne peut nous conduire qu’à la destruction du temple de l’Esprit que nous sommes. La demeure de Dieu que nous sommes, ne peut contenir la sagesse et la pureté de Dieu, si nous vivons dans l’inconduite.

La violence, l’humiliation, le rejet, la médisance, le meurtre, l’adultère, le vol sont les fruits d’un mauvais arbre, l’homme sans Dieu. Jésus nous invite à porter en nous les fruits de l’espérance, les fruits du salut. Jésus nous invite à ne pas être des arbres d’amertumes, ni des hommes de destruction. Il nous invite à être des artisans de paix et de concorde au milieu du monde.

Seigneur à qui irions-nous tu as les paroles de la vie éternelle. En ce jour, par ta grâce et dans la puissance de ton Esprit, fait de nous des fruits en abondance, afin que nous puissions un jour nous réjouir avec toi auprès du Père.

Amen.