‭‭Matthieu 27. 57-61

‭‭Matthieu 27. 57-61

Le soir venu, arriva un homme riche appelé Joseph, originaire de la ville d’Arimathée. Lui aussi était un disciple de Jésus. Il alla demander à Pilate le corps de Jésus. Alors Pilate donna l’ordre de le lui remettre. Joseph prit donc le corps, l’enroula dans un drap de lin pur et le déposa dans le tombeau tout neuf qu’il s’était fait tailler pour lui-même dans le roc. Puis il roula un grand bloc de pierre devant l’entrée du tombeau et s’en alla. Il y avait là Marie de Magdala et l’autre Marie, assises en face de la tombe.

Méditation

Tout ce que Jésus avait à faire étant accompli, il n’était pas nécessaire qu’il reste plus longtemps sur la croix, les autres crucifiés devaient attendre qu’à force de souffrir, une mort lente et naturelle vienne mettre fin à une longue agonie, ils restaient parfois trois ou quatre jours sur la croix avant d’expirer. Jésus, venu pour donner sa vie, avait « le pouvoir de la laisser, et le pouvoir de la reprendre », il avait reçu ce commandement de son Père (Jn 10.18). S’il s’est laissait prendre volontairement par les hommes, il laissait aussi sa vie, Lui-même, par obéissance au Père, personne ne pouvait la lui ôter. Et c’est Lui-même qui rendit l’esprit lorsque tout fut accompli (ce qu’aucun homme ne pourrait faire), en pleine possession de toute sa force et après avoir crié d’une forte voix.

Jésus est mort, mais ses paroles, ses préceptes restent vivants. Pilate inquiet des évènements s’assure qu’il est bien mort. Les grands prêtres inquiets des derniers propos de Jésus, demande à Pilate de prendre des dispositions pour que le tombeau soit sous haute surveillance : « Mais Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. » Comme tous les incrédules, les chefs des Juifs redoutent de voir se confirmer les paroles de Jésus, en lesquels ils prétendent ne pas croire. Aussi ils veulent prévenir tout ce qui pourrait faire croire à la résurrection de Jésus. Mais leurs précautions n’ont servi qu’à leur donner la preuve de cette résurrection, comme nous le voyons au chapitre 28, les gardiens qu’ils placèrent au sépulcre, effrayés, s’enfuirent à la vue de l’ange qui roulait la pierre, que les femmes purent constater la résurrection de Jésus.

Pour les juifs sympathisant dans le secret, ses mêmes paroles intrigue, interpelle, tourmenter par la culpabilité certainement, Joseph d’Arimathie qui était disciple de Jésus dans le secret, et qui avait certainement retenu les propos de Jésus, et savait que par Jésus le règne de Dieu était venu au milieu des hommes, demande à Pilate qu’on lui remette le corps afin de lui donner une sépulture avant la Pâque. Bien entendu, tout ce que Jésus avait dit échappait encore à la conscience de ses disciples. Mais Dieu dans sa prescience avait déjà agi pour que son bien-aimé soit vainqueur de la mort.

La croix bien qu’elle soit folie pour les hommes, nous montre le chemin qui mène vers la Jérusalem céleste. Le tombeau nous montre ici, le moment ou l’épreuve nous entraine dans les profondeurs des abimes. L’ensevelissement du Christ nous montre ici que Dieu, par son Fils, descend jusqu’au plus profond des en-trailles de la terre pour récupérer celui qu’il a créé, et le ramener à la vie. Saurons-nous accepter Jésus dans nos vies, pour que survienne aussi pour nous la résurrection ?

Père éternel, toi qui n’as pas hésité à donner la vie te ton bien-aimé pour les pécheurs que nous sommes, permet qu’en ce jour nous puissions en accueillant Jésus, donner nous aussi donner notre vie pour propager la bonne nouvelle de l’évangile aux nations, afin que tous les hommes trouvent en Lui le salut. Amen.