‭‭Matthieu‬ ‭26. 14‭-‬16‬ ‭

‭‭Matthieu‬ ‭26. 14‭-‬16‬ ‭

Alors, l’un des Douze, celui qui s’appelait Judas Iscariot, se rendit auprès des chefs des prêtres pour leur demander : Si je me charge de vous livrer Jésus, quelle somme me donnerez-vous ? Ils lui versèrent trente pièces d’argent. A partir de ce moment-là, il chercha une occasion favorable pour leur livrer Jésus.

Méditation

Judas, venait d’assister à une scène d’amour chez Simon qui aurait converti plus d’une personne ; mais son cœur, endurci par l’amour de l’argent, malgré sa prétendue pitié pour les pauvres, l’avait rendu absolument étranger à ce qui se passait. Si Jésus avait tant de prix pour Marie, Judas lui, ne voyait en lui qu’un Messie faible sans aucune ambition, notamment concernant le royaume d’Israël et il voulut en tirer profit, chose terrible à constater, qui nous montre où l’on peut arriver en tolérant chez soi de mauvais penchants, au lieu de les juger afin d’en être délivré.

Quand nous nourrissons des convoitises mauvaises, le mal se fortifie dans notre cœur, il est vrai que pendant un certain temps, nous pouvons les maîtriser ; mais vient le moment où, dominé par le péché, nous devenons « esclave de celui par qui on est vaincu » (2 Pierre 2.19), et apte à être le jouet de Satan qui prend alors entière possession de celui qu’il a fasciné par les charmes de la convoitise. C’est ce qui se passa pour Judas : « Et Satan entra dans Judas, surnommé Iscariote » (Lc 22.3). Après lui avoir mis au cœur de trahir Jésus (Jn 13.2), il entra en lui afin qu’il l’accomplisse. C’est ainsi que Satan procède avec tous les criminels ; sans crainte de Dieu.

Sans éducation chrétienne et morale nos jeunes ne peuvent plaire à Dieu, en ne cherchant pas à réprimer leurs dispositions naturelles au mal et à Satan, ce meurtrier, les conduit à ces crimes si souvent répétés par l’humanité entière. Il est important de résister aux mauvaises dispositions naturels de nos cœurs, dès qu’elles se manifestent, si nous ne voulons pas devenir le jouet de Satan lorsqu’il trouvera l’occasion favorable pour nous faire tomber et pour perdre, si possible, celui qui l’aura écouté. Une fois arrivé là, le diable a terminé son œuvre. Ni lui, ni ceux dont il aura rendu esclave pour accomplir ses desseins, n’auront la moindre compassion pour leur victime, quand ils verront leur désespoir, nous le constaterons aujourd’hui pour Judas.

Sous l’emprise de Satan, Judas quitte Jésus et les disciples et va auprès des sacrificateurs s’enquérir du prix qui lui sera payé, s’il leur livre Jésus. Sur-le-champ, ils lui comptèrent trente pièces d’argent, le prix d’un esclave (Ex 21.32). Pour les chefs des prêtres, ainsi que pour, les pharisiens et les docteurs de la loi, Jésus ne valait pas plus. C’est là « ce prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux » (Za 11.12- 13). Frères et sœurs, ne nous laissons pas abuser, par les facéties de Satan, luttons, et triomphons du mal en accueillant pleinement Jésus dans notre vie. Amen.