Luc 13. 1-5

Luc 13. 1-5

À ce moment, des gens qui se trouvaient là rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.

Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »

Méditation

De nos jours on attribue à Dieu les différentes catastrophes naturelles qui ont lieu dans le monde. Bon nombre remettent en cause l’existence même de Dieu, lors de génocide ou d’exactions humaines causées par un dictateur, ou simplement lors de la perte d’un proche. Dieu n’a pas autorisé le mal, Dieu par son Fils Jésus, nous met en garde contre le mal. Paul nous dit. " Vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le ; gardez-vous de toute espèce de mal. Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie totalement, et que votre être entier, l’esprit, l’âme et le corps, soit gardé sans reproche à l’Avènement de notre Seigneur Jésus Christ. (1 The 5.21-24) « Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal, mais cherchez en tout temps à faire le bien entre vous et envers tout le monde ».

La lettre de Jacques nous met en garde ; Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise : « C’est Dieu qui me tente » ; car Dieu ne peut être tenté par aucun mal, et lui-même ne tente personne. (Jac 1.13) Dans ce passage des écritures, Jésus rappelle que c’est l’homme qui provoque souvent son propre malheur. L’émeute que réprime Pilate à ce moment-là, n’est due qu’à la haine qu’éprouvent les Israélites à l’égard des Romains. Jésus appelle ses contemporains à la conversion et à travers ce récit il appelle chacun de nous à la conversion. Une conversion non seulement spirituelle, mais existentielle.

La haine, ne provoque que la haine, la colère, n’entraîne qu’à la colère, les émeutes, n’entraînent, qu’à la répression, le mal, entraîne l’homme à la destruction de son âme, de sa filiation au Père de toute miséricorde. En leur remémorant le drame de Siloé, Jésus veut attirer leur attention sur les réalités du Royaume. Il n’avait pas encore fait le don de sa vie, mais son amour pour ses frères l’incitait à les mettre en garde sur une destruction encore plus dramatique celle de nos âmes. « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »

Seigneur ! Apprends-nous à t’aimer et à aimer notre prochain, selon ta volonté. Donne-nous d’être à ton image et à ta ressemblance selon ton bon désir, afin que nous soyons témoin de ta présence auprès de nos frères et sœurs. Amen.