Jean 10. 22-30

« Le Père et moi, nous sommes UN »

« Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement ! » Voilà une question que bon nombre de nos contemporains, se posent encore aujourd’hui. Elle se pose même parfois chez bon nombre de chrétien, notamment lors d’épreuves accablantes, comme les maladies incurables, ou les catastrophes naturelles entrainants la mort et la destruction de l’homme, de ce qu’il a bâti. Malgré les témoignages, les prodiges et les signes qui ne cessent d’être accomplies par Jésus à travers les âges, nombreux encore sont ceux qui refusent de croire.

« Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. » En effet celui qui ne croit pas en Jésus et qui refuse de l’accueillir dans son cœur, n’est pas un disciple, une brebis du Seigneur. Chacun de nous a reçu le libre-arbitre, être ou de ne pas être les brebis du Seigneur. Dieu veut que l’homme soit libre dans ses choix, et ses décisions. Vous me direz alors, pourquoi Dieu insiste-t-il pour que l’homme mette en pratique ses préceptes et sa volonté, plutôt que les préceptes et la volonté de l’homme ? Regardez autour de vous, c’est parce que l’homme fait sa volonté que les crises sociales se multiplient, la violence fait la une des journaux, le terrorisme cherche à asservir le monde, les idées de suprématie réapparaissent comme au temps de Hitler, etc. Aussi la réponse du Christ lui-même nous apparait comme une sagesse que nous devons mettre en pratique : « Sans moi vous ne feriez rien de bon. » Ou encore : « En dehors de moi, point de salut. » Lorsque Thomas constate que Jésus est bel et bien ressuscité, il n’hésite pas à s’exclamer : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20 :28) Ce que Jésus lui avait enseigné avant sa mort se confirme, Thomas ne peut plus rien réfuter. Il en est de même pour nous aujourd’hui. Dans sa grande bonté Dieu nous informe, que tous les chemins du monde, même les plus ruisselants d’or, ou de richesses diverses, ne peuvent conduire l’homme vers le Royaume.

Jésus est, que nous le voulions ou pas, le chemin, la vérité et la vie ! Il est le seul qui a le pouvoir, pour nous conduire jusqu’aux portes de la cité céleste. Il est le seul berger, ayant tout pouvoir sur la terre et dans les cieux, pour rassembler et conduire les brebis de Dieu, vers la Jérusalem céleste. « Tous ceux qui sont venu avant moi, n’était que des brigands, des voleurs et des mercenaires. » Nous dit Jésus. Ceux qui lui appartiennent reconnaissent sa voix. « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. » Voilà une promesse qui s’accomplit chaque jour, dans le quotidien et l’intimité de chacun. Car chaque jour dans le Christ, grandit en nous la dimension du Royaume, et leurs réalités deviennent évidentes à nos yeux. C’est ainsi que nous devenons Un avec le Christ, pour ne plus être qu’un avec Lui dans le Père. Dieu nous invite, non pas seulement à imiter son Fils, mais à devenir nous aussi ses fils et ses filles. Il nous invite à devenir des brebis d’espérance pour tous nos frères et sœurs du monde. Car qui mieux qu’une brebis, peut attirer une autre brebis ? Certainement pas le loup !

Que cette grâce qui nous est donnée en ce jour d’être des enfants de Dieu avec le Christ, nous comble et nous rassasie de sa présence et de son amour. « Car Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jn 3.16)

Amen.