Jean 10, 1-10

Jean 10. 1-10

« Moi, je suis la porte des brebis »

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »

Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »

Méditation :

« Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis. Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. » Les Scribes et les Pharisiens enseignaient eux aussi les voies de Dieu, mais bon nombre des commandements étaient remanié selon leur volonté.

« Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis. » En dehors de Jésus, il n’y a pas d’autres accès qui mènent l’homme vers le Père. « Je suis le chemin, la vérité et la vie, personne ne va vers le Père sans passer par moi. » (Jn 14.6) Jésus affirme sa filiation. Je Suis ! Ne reproche-t-il pas à Philippe, de ne pas avoir compris que le Père et Lui ne font qu’un ? « Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? » (Jn 14,10) Le Père et le Fils sont unis par l’amour, et ils sont unis parce qu’ils partagent la même nature divine, dans une communion parfaite. Jésus n’est pas Dieu face au Père comme en opposition, l’unité de la Trinité n’est pas une addition d’individu, mais c’est une relation, une communion. C’est le mystère de sa relation avec le Père que Jésus vient nous révéler. Et tout homme qui chercherait à nous révéler autre chose, que ce que le Christ nous a révélé n’est pas de Dieu.

« Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance. » Celui qui ne confesse pas que Jésus est, ne vient que pour induire les enfants de Dieu que nous sommes dans l’erreur. Jésus nous appelle à la vigilance, la tolérance et le respect des autres cultes ne doit pas être pour nous ses disciples, adhésion ou encouragement. La bonne Nouvelle c’est le Christ. « Je suis l’Éternel et il n’y en a point d’autre, hors moi, il n’y a point de Dieu. » (Is 45.5-6). Il n’y a pas de Vie éternelle en dehors du Christ, sans l’incorporation au Christ, qui ne s’accomplit que par l’Esprit Saint. Personne, qu’il soit chrétien ou non, ne peut entrer dans la Vie éternelle sans le Fils unique, et sans partager sa condition de Fils de Dieu.

Aux yeux des Juifs, Jésus était un des leurs, un Galiléen, un compatriote. Les habitants de Nazareth le connaissent il est le « fils du charpentier ». Affirmer qu’il est le Fils de Dieu devient un blasphème. Jean dira de lui, « le verbe était tourné vers Dieu » puis « le verbe était Dieu ». Le Père, le fils et le Saint Esprit, sont une seule et même nature, une seule personne. Connaitre Jésus, lui être intime, est nécessaire pour comprendre sa divinité, et l’épouser. Sans Jésus nous ne pouvons hériter de la vie éternelle. Il est la porte, le chemin, vers le Père. « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi à la vie éternelle. » (Jn 6.47)

En ce jour, accueillons en nos cœurs celui qui est la porte de la vie éternelle, le dispensateur de toute joie, de toute paix, et de la plénitude de l’amour. Afin qu’au jour de son retour nous puissions tous ensembles sur les nuées de la grâce rejoindre l’éternité du Père.

Amen.