Marc 1, 7-11

« Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie »

En ce temps-là, Jean le Baptiste proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

Méditation :

« Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi. » Jean proclame et reconnait devant ses disciples qu’il n’est pas le Messie, le terme plus fort n’est pas véritablement approprié, mais ici il révèle une puissance surnaturelle qu’aucun homme ne possède. En effet les miracles qui se sont produit tout au long du ministère public de Jésus, démontrent bien que Jésus est le divin par excellence. C’est pourquoi Jean dira : « Je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. » Qui en ce monde serait digne, quand Jean le baptiste lui-même dit : « Je ne suis pas digne. » Alors que Jean proposait un baptême de repentance, Jésus lui, donnait aux hommes de devenir le temple de son Esprit. Jean le dit : « Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

Comment recevons-nous le Saint Esprit ? Par la pureté de nos actes ? Par une vie sans péché, une vie de juste sous le regard de Dieu ? S’il en était ainsi, aucun homme ne pourrait le recevoir. Paul le dit dans sa lettre aux Romains : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. » (Ro 3.23-24) Pour Jean l’évangéliste, l’Esprit était donné à ceux qui croiraient en Jésus tout simplement. (Jn 7.39) Et cela bien compréhensible, Jésus dit de lui-même : « Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Mt 9.13)

L’Esprit avait été promis dans l’Ancienne alliance ; cette promesse fut accomplie au jour de la Pentecôte, et le christianisme devint une réalité au milieu du monde. C’est pourquoi tous ceux qui croient en Jésus et qui ont reçus le baptême, peuvent accueillir pour eux ce passage de l’évangile : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

Amen.