Jean 18.38,19.16

Jésus est condamné à mort

Après avoir dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : Je ne trouve aucun crime en lui. Mais, comme c’est parmi vous une coutume que je vous relâche quelqu’un à la fête de Pâque, voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? Alors de nouveau tous s’écrièrent : Non pas lui, mais Barabbas. Or, Barabbas était un brigand. Alors Pilate prit Jésus, et le fit battre de verges. Les soldats tressèrent une couronne d’épines qu’ils posèrent sur sa tête, et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre ; puis, s’approchant de lui, ils disaient : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui donnaient des soufflets. Pilate sortit de nouveau, et dit aux Juifs : Voici, je vous l’amène dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun crime. Jésus sortit donc, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit : Voici l’homme. Lorsque les principaux sacrificateurs et les huissiers le virent, ils s’écrièrent : Crucifie ! crucifie ! Pilate leur dit : Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; car moi, je ne trouve point de crime en lui. Les Juifs lui répondirent : Nous avons une loi ; et, selon notre loi, il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. Quand Pilate entendit cette parole, sa frayeur augmenta. Il rentra dans le prétoire, et il dit à Jésus : D’où es-tu ? Mais Jésus ne lui donna point de réponse. Pilate lui dit : Est-ce à moi que tu ne parles pas ? Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te crucifier, et que j’ai le pouvoir de te relâcher ? Jésus répondit : Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut. C’est pourquoi celui qui me livre à toi commet un plus grand péché. Dès ce moment, Pilate cherchait à le relâcher. Mais les Juifs criaient : Si tu le relâches, tu n’es pas ami de César. Quiconque se fait roi se déclare contre César. Pilate, ayant entendu ces paroles, amena Jésus dehors ; et il s’assit sur le tribunal, au lieu appelé le Pavé, et en hébreu Gabbatha. C’était la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Pilate dit aux Juifs : Voici votre roi. Mais ils s’écrièrent : Ote, ôte, crucifie-le ! Pilate leur dit : Crucifierai-je votre roi ? Les principaux sacrificateurs répondirent : Nous n’avons de roi que César. Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus, et l’emmenèrent.

Méditation :

La justice des hommes condamne un innocent, le Messie de Dieu, celui dont parlaient les écritures. Son message, empreint d’amour et de vérité dérange. Quand est-il aujourd’hui de ce message ! Trouve-t-il véritablement écho auprès du peuple de Dieu ? Bien que Pilate ne trouva en Jésus aucun motif de condamnation, les juifs eux vociférait, crucifiez-le. Ils préférèrent la vie d’un brigand, à celui d’un homme juste.

N’en-est-il pas de même aujourd’hui ? Nous privilégions nos passions, nos hobbits, nos insuffisances et nous mettons de côté Jésus, celui qui a donné sa vie pour notre salut. Ne sommes-nous pas devenus nous aussi, comme les chefs des prêtres, prêts à faire mourir ceux qui ne partage pas nos aspirations et nos opinions et tant pis s’il est juste ? En acceptant la crucifixion de Jésus, le Père savait que le seul moyen de sauver les hommes de leur indocilité, était que le fils bien-aimé porte à la croix l’iniquité et le péché de tous les hommes.

En ce jour œuvrons nous aussi avec le Saint Esprit, afin de rétablir la Royauté et la Messianité de Jésus dans nos cœurs et dans le cœur de tous les hommes !

Amen.