Simon Pierre était là, et se chauffait. On lui dit : Toi aussi, n’es-tu pas de ses disciples ? Il le nia, et dit : Je n’en suis point. Un des serviteurs du souverain sacrificateur, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, dit : Ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ? Pierre le nia de nouveau. Et aussitôt le coq chanta.

Méditation :

« Toi aussi, n’es-tu pas de ses disciples ? » Combien de fois avons-nous eu une réponse similaire, concernant notre croyance en Dieu ? Pierre avait peur, celui en qui il croyait, Jésus le Fils de Dieu subissait sans pouvoir se défendre du courroux des hommes. Ce même Jésus qu’il avait vu marcher sur l’eau, était là, impuissant, méconnaissable. Comme un agneau qu’on emmène à l’abattoir, il ne disait rien, acceptant ce qui lui advenait avec obéissance. A la question de la servante, il ne put que nier son appartenance au Christ.

La peur, le doute, le manque d’assurance, la méconnaissance de la parole de Dieu, ne peuvent-êtres que des freins à notre épanouissement spirituel. Bien qu’ayant eu Jésus comme Maître et enseignant, devant les évènements violent qui se déroulaient sous ses yeux, Pierre préféra sauver sa vie que de la perdre pour son Seigneur. Avait-il oublié les paroles de Jésus : « Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. » (Mc 8.35) Ou encore : « quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père. » (Mt 10.33)

« Ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ? » L’Esprit de Dieu, frappa le serviteur du sacrificateur d’une incapacité à reconnaitre Pierre. En effet malgré son reniement, Dieu avait prévu une mission impossible pour Pierre. Pierre se repenti de sa trahison, et fut pardonné par Jésus. Après tout, n’est-ce pas pour les pécheurs que Dieu à envoyer son Fils bien-aimé ? N’est-ce pas pour les péchés de chacun de nous que Jésus a subi le sacrifice de la croix ?

En ce jour, confiant en sa miséricorde, repentons-nous sincèrement de nos fautes et croyons que Dieu nous aime suffisamment pour nous accorder à tous son pardon et la vie éternelle dans le monde à venir.