En ces jours-là, les frères dispersés par la tourmente qui se produisit lors de l’affaire d’Étienne allèrent jusqu’en Phénicie, puis à Chypre et Antioche, sans annoncer la Parole à personne d’autre qu’aux Juifs. Parmi eux, il y en avait qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène, et qui, en arrivant à Antioche, s’adressaient aussi aux gens de langue grecque pour leur annoncer la Bonne Nouvelle : Jésus est le Seigneur. La main du Seigneur était avec eux : un grand nombre de gens devinrent croyants et se tournèrent vers le Seigneur. La nouvelle parvint aux oreilles de l’Église de Jérusalem, et l’on envoya Barnabé jusqu’à Antioche. À son arrivée, voyant la grâce de Dieu à l’œuvre, il fut dans la joie. Il les exhortait tous à rester d’un cœur ferme attachés au Seigneur. C’était en effet un homme de bien, rempli d’Esprit Saint et de foi. Une foule considérable s’attacha au Seigneur.

Méditation :

Malgré les persécutions et la dispersions des disciples provoqués par la lapidation d’Etienne, la bonne nouvelle de l’Evangile continuait à être dispensée. La persévérance apporte toujours du fruit. L’homme chrétien ne doit jamais sombrer dans la désespérance, le témoin du Christ qu’il est devenu, lui assure toujours la présence de Jésus à ses côtés. Le message d’espérance dont il est détenteur, n’est pas né d’une tradition, ni de contes et légendes. Jésus est véritablement ressuscité ! Il est vivant, et il vit au milieu des hommes.

A celui qui malgré la persécution, persévère dans la proclamation de la bonne nouvelle, la main du Seigneur est avec lui. Barnabé put le constaté à son arrivé à Jérusalem, « voyant la grâce de Dieu à l’œuvre, il fut dans la joie. » Tout comme Barnabé, nous devons être dans la joie de l’espérance que Jésus apporte aux hommes de toutes générations. Notre foi en Christ devient vaine quand la désespérance se saisit de nous, quand l’incrédulité nous assaille et nous fait douter de la présence vivante du Christ à nos côtés.

En ce jour prions, pour que tous les chrétiens retrouvent le sens de l’unité et de la fraternité. Qu’ensemble sans bâton, ni besace, nous soyons à parcourir les chemins de ce monde, proclamant le règne de Dieu en Jésus le Christ notre Seigneur.

Amen