En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »
Méditation :
« Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit celui qui m’a envoyé. » Jésus, nous dit, Je suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Pour que les hommes tous les hommes, aient une meilleure connaissance de Dieu.
L’ancienne alliance, nous montre Dieu le Père, comme un Dieu de colère qui punit par diverses épreuves, selon la gravité du péché. Jésus viens éclairer les ignorances de notre spiritualité. Il vient nous révéler un Dieu, qui est un Père plein d’amour. Un Père qui est source de toute miséricorde. Un Père qui dans son grand amour, préfère relever ses enfants quand il tombe, au lieu de les punir. Un Père qui espère, que la chute de ses enfants, leur apprendrons à tirer des leçons des malheurs qui les accablent. Un Père qui n’aime pas le péché, et qui le réprouve avec force. Mais aussi un Père, qui aime le pécheur jusqu’à donner la vie de son Fils bien-aimé pour lui
Dieu veut que nous soyons libres de nos choix. Par les prophètes, par Jésus, Dieu n’a cessé d’enseigner chacun de nous. « Vois : je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur. » (Dt 30.15-16) Sachant que nos choix sont limités par seulement deux options possibles, Dieu nous invite à choisir. La vie et le bonheur en l’acceptant et en mettant en pratique le commandement de l’amour, ou la mort et le malheur en refusant son amour pour les choses de ce monde. Les chimériques de la mort incite l’homme charnel à dire : « Si les morts ne ressuscitent pas, mangeons et buvons, car demain nous mourrons. » (1Cor 15.32) C’est là le lâche désir de vivre de la sensualité, méprisable ordre des choses où l’on vit pour manger et boire, et où l’on ne mange ni ne boit pour vivre. Sans Dieu, la mort amène l’esprit de l’homme à un sentiment d’impuissance où il succombe sans aucun salut.
« Choisi la vie pour que tu vives, toi et ta descendance, en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix et en t’attachant à lui. C’est ainsi que tu vivras et que tu prolongeras tes jours, en habitant sur la terre que le Seigneur a juré de donner à tes pères Abraham, Isaac et Jacob. » (Dt 30.19-20) En accueillant la vie que Dieu propose, en accueillant Sa volonté, et ses préceptes, nous plaçons sur notre route, des balises qui nous conduirons avec certitude, dans l’éternité de la vie de Dieu.
« Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le jugerai pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. » Jésus, est chemin de vie, et non de jugement et d’emprisonnement. Mais en le rejetant, en n’accueillant pas sa parole, nous choisissons alors le monde et ses leurres qui éloigne l’homme de la source de vie éternelle qui coule du côté transpercé du Christ, et l’entraine à la mort et le malheur. La parole, nous le rappellera au jour du jugement, car c’est elle qui nous confondra et rappellera le choix que nous avons fait.
En ce jour, accueillons ce passage des évangiles comme un temps de grâce accordé à chacun de nous par Dieu notre Père. Ressaisissons-nous et désirons la vie et le bonheur de tout notre cœur. Témoignons par notre amour du prochain, de notre espérance en Dieu, et de sa présence en nous, source de vie éternelle.
Amen.