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Lettre aux Romains 3. 27-31

Il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi et les incirconcis au moyen de la foi.

Où est donc le sujet de se glorifier ? Il a été exclu. Par quelle loi ? Celle des œuvres ? Non pas, mais par la loi de la foi. Nous estimons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? N’est-il pas aussi le Dieu des gentils ? Oui, il l’est aussi des gentils ; puisque, en effet, il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi et les incirconcis au moyen de la foi. Annulons-nous donc la loi par la foi ? Non certes ! Au contraire, nous établissons la loi.

Méditation :

L’homme nous dit Paul est justifié par la foi, et non par les œuvres. Est-ce à dire que les œuvres ne comptent pas ? Bien sûr que non. La foi de l’homme, pas toujours visible aux yeux des autres hommes montre notre appartenance à Dieu. Et nos œuvres alors, deviennent accomplissement de notre foi, visibilité des bienfaits de Dieu dans notre vie. La foi est l’élément indispensable, capital même pour prier et recevoir ce que nous demandons. L’écriture le dit : « Sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hé 11.6)

La prière dynamise notre foi, mais la prière en elle-même à besoin d’un minimum de foi de notre part pour être efficace. La prière de la foi est une arme efficace, contre les forces des ténèbres. Elle est aussi vectrice de tout miracle, de toute présence de Dieu au milieu des hommes. « La prière fervente du juste à une grande efficacité » (Jaques 5.16) Abraham était-il un juste ? L’écriture nous dit qu’il fut justifié non pas par ses œuvres, mais par sa foi.

Jésus qualifie Pierre d’homme de peu de foi, parce qu’il n’a pas pu jusqu’au bout marcher sur les eaux pour le rejoindre : « Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » (Mt 14.31) Il utilisera le même terme pour les disciples qui ne croyaient pas que sa présence dans la barque suffisait à ramener le calme à la mer et au ciel : « Il leur dit : Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme » (Mt 8.26) Jésus qualifiera de « foi » véritable, la détermination de la femme hémorroïsse qui obtient une guérison miraculeuse à cause de sa grande foi : « Aie confiance ma fille, ta foi t’a guérie. Et cette femme fut guérie à l’heure même » (Mt 9.22)

Seigneur, donne-nous en ce jour une foi indéfectible, et nous serons sauvés.

Amen.