Heureux l’homme qui supporte l’épreuve avec persévérance, car, sa valeur une fois vérifiée, il recevra la couronne de la vie promise à ceux qui aiment Dieu.
Dans l’épreuve de la tentation, que personne ne dise : « Ma tentation vient de Dieu. » Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne. Chacun est tenté par sa propre convoitise qui l’entraîne et le séduit. Puis la convoitise conçoit et enfante le péché, et le péché, arrivé à son terme, engendre la mort.
Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés, les présents les meilleurs, les dons parfaits, proviennent tous d’en haut, ils descendent d’auprès du Père des lumières, lui qui n’est pas, comme les astres, sujet au mouvement périodique ni aux éclipses. Il a voulu nous engendrer par sa parole de vérité, pour faire de nous comme les prémices de toutes ses créatures.
Méditation :
« Heureux l’homme qui supporte l’épreuve avec persévérance. » En effet, celui qui dans l’épreuve persévère dans sa quête de Dieu, reçoit en héritage la vie éternelle. L’épreuve est salutaire, à tout point de vue. Dans le langage courant, une « épreuve » implique l’idée de souffrance, de chagrin et de douleur. Mais une « épreuve » évoque aussi l’idée d’un « essai de résistance et de contrôle de qualité », pour éprouver la qualité d’une chose ou d’une personne.
Pour tenir bon dans les épreuves, et en sortir en vainqueurs, il nous est nécessaire d’apprendre à marcher par l’Esprit. Nous devons savoir, avec une absolue certitude, que le Seigneur nous a rendus capables, dans notre nouvelle nature en Christ, de tirer pleinement profit de toutes nos Marc 16. 15-20, à une condition : marcher par l’Esprit. L’épreuve est révélatrice de notre dépendance à la chair et non à l’Esprit. Jacques dans ce texte nous le dis : « Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés, les présents les meilleurs, les dons parfaits, proviennent tous d’en haut, ils descendent d’auprès du Père des lumières, »
« Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres » (Jérémie 17.10).