Et comme ils l’emmenaient, ayant pris un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, ils le chargèrent de la croix, pour la porter derrière Jésus. Et une grande multitude de peuple et de femmes le suivaient, qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais Jésus, se tournant vers elles, leur dit : Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Car voici, des jours viennent où l’on dira : Heureuses les stériles, et les seins qui n’ont point enfanté, et les mamelles qui n’ont point allaité ! Alors ils se mettront à dire aux montagnes : Tombez sur nous ! et aux coteaux : Couvrez-nous ! Car, si l’on fait ces choses au bois vert, qu’arrivera-t-il au bois sec ? Et l’on menait aussi deux autres qui étaient des malfaiteurs, pour les faire mourir avec lui.
Méditation
« Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! » En effet, le plus dur était à venir. En crucifiant Jésus, le peuple juif se condamnait lui-même à une multitude d’épreuves. Dans leur inconscience, les juifs rejetaient Dieu en son Fils, se privant ainsi de sa présence et du salut promis. Le plus extraordinaire est que Jésus continuait, à enseigner malgré les fouets et la croix qui meurtrissaient sa chair.
L’injustice conduit l’homme au dénie de Dieu, la haine, la violence, la calomnie, nous fait ressembler à ceux qui crucifièrent le juste des justes en le clouant à la croix. En ce jour une question se pose à chacun de nous : Voulons-nous ressembler au Christ, ou à ceux qui l’ont crucifié ? Cette question, mérite que nous y réfléchissions avec sérieux. Vivre selon les préceptes du Christ, n’est pas toujours facile, mais pas impossible. C’est pourquoi il est important de veiller et de prier, car nous ne savons ni l’heure, ni le jour ! Le dénie de dieu peut surgir à tous moments dans notre vie, et nous priver du salut promis par Jésus.
Aujourd’hui, vous et moi nous pouvons nous réjouir de ne plus avoir à pleurer sur nous même, car par sa mort à la croix, Christ, nous à libérer définitivement de toutes lamentations, et de toutes pleures, en nous accordant le salut, et la vie dans son éternité. Soyons les témoins de cela auprès des nations, devenons à l’image de celui qui nous sauve, porteur de la bonne nouvelle.
Seigneur, en ce jour béni de toi apprends-nous mettre en pratique tes préceptes. Comme toi, nous voulons, être héritier du Royaume et de la vie éternelle. Amen !