Dans la même rubrique...

Méditation

Sois transportée d’allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un âne, le petit d’une ânesse. » (Za 9.9) C’est dans l’humilité que le Messie, se fait reconnaitre des hommes. C’est sous l’apparence d’un serviteur et d’un prophète, que l’évangéliste Marc nous présente Jésus. « Le Christ Jésus, lui qui était dans la condition de Dieu, n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu. Mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. » Jésus passe de la « condition de Dieu » à la « condition de serviteur devenant semblable aux hommes. » Des termes forts, charger de sens, essentiel au salut des hommes.

« Hosanna ! » Ce qui veut dire : Sauve je te prie. « Ô Éternel, sauve, je te prie. » (Ps 118.25) Sous l’action de l’Esprit, les disciples et les foules acclamaient Jésus. « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! » Ils l’acclament tous comme Roi. Mais peu de temps après, c’est le vide, la trahison de Judas, le reniement de Pierre, et les foules qui vocifères, crucifié le, « nous n’avons pas d’autre roi que César ! » (Jn 19.15-20) Seul l’écriteau placé sur ordre de Pilate sur la croix, rend témoignage de la royauté de Jésus.

Heureux, ceux qui jadis ont offert l’asile de leur cœur à celui qui fut méprisé, et rejeté, parce qu’il était venu servir et sauver les créatures pécheresses que nous sommes. Aujourd’hui, cette grâce nous est accordé si nous l’acceptons comme notre seul et unique sauveur. Saurons-nous saisir se bonheur, en refusant les fastes de ce monde ? Ou bien crierons-nous crucifié-le, comme ses contemporains, car nous voulons faire notre volonté et non celle de Dieu ?

Frères et sœurs bien-aimés, N’endurcissons pas notre cœur. Jésus nous dit en ce jour : « Au temps favorable je t’ai exaucé, Au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » (2Co 6.2)

Amen.