Luc 20. 20-26

Luc 20. 20-26

Ils se mirent alors à le surveiller et envoyèrent des espions qui jouaient le rôle d’hommes justes pour prendre sa parole en défaut, afin de le livrer à l’autorité et au pouvoir du gouverneur. Ceux-ci l’interrogèrent en disant : « Maître, nous le savons : tu parles et tu enseignes avec droiture, tu es impartial et tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Nous est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? » Mais Jésus, percevant leur fourberie, leur dit : « Montrez-moi une pièce d’argent. De qui porte-t-elle l’effigie et l’inscription ? – De César », répondirent-ils. Il leur dit : « Alors rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Ils furent incapables de le prendre en défaut devant le peuple en le faisant parler et, tout étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence.

Méditation

Implacables dans leur haine contre Jésus, les sacrificateurs et les scribes, utilisent tous les moyens pour le discréditer. Il l’espionne, comme on espionnerait un activiste zélote dangereux et menaçant la paix en Israël. En effet, les miracles que Jésus accomplissait, le rendait de plus en plus populaire. Les Scribes et les Pharisiens, voyant l’influence que Jésus avait sur le peuple, le considère alors comme une menace pour le pouvoir qui était le leur sur le peuple. Il devenait donc urgent, de le mettre hors d’état de nuire. Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta : « Hypocrites ! Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? D’Adam, jusqu’à nos jours, l’homme n’a pas cessé d’être rebelle à Dieu, aussi devant les paroles de vérité du Christ, ils ne prennent peur que le peuple ne se détourne d’eux, ils finissent alors par décider de tuer le Fils bien-aimé du Père de toute éternité.

Certains disent jadis nos pères l’ont fait, mais n’en est-il pas encore ainsi de nos jours ? Jésus, nous invite à la réflexion, Il nous invite à méditer sur notre agir, notre manque d’amour, Il nous invite à discerner en nos vies, les gestes qui viennent de Dieu, de ceux qui viennent de l’adversaire. « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Jésus, nous exhorte à rechercher la volonté de Dieu, et non celle des hommes. Alors que Dieu œuvre pour le bien de tous, l’homme lui œuvre égocentriquement. Jésus, dénonce l’égoïsme, l’individualisme, la cupidité des chefs du peuples. Cela dérange, alors ils le font mourir sur une croix.

De nos jours, nous ne faisons plus mourir Jésus sur une croix, nous le faisons mourir dans nos cœurs. A ne chercher que notre propre volonté, nous nous éloignons de Dieu. Nos préceptes deviennent ceux du monde, notre spiritualité une parodie, ou Dieu est ridiculisé chaque jour. Jésus, nous met en garde : « Hypocrites ! Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? » Il est urgent pour l’homme de revenir à Dieu, urgent pour l’homme de reconnaître Jésus comme seul et unique sauveur.

Frères bien-aimés, si en ce jour vous entendez sa voix, n’endurcissaient pas votre cœur. Repentez-vous sincèrement, et revenez à Dieu. Sa miséricorde est grande et se donne à chacun de nous à l’infini. Amen.