Au reste, frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, et dans le pouvoir de sa force. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister aux artifices du diable ; parce que ce n’est pas contre le sang et la chair que nous avons à combattre ; mais c’est contre les principautés, contre les puissances, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre les esprits méchants, dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et après avoir tout accompli tenir ferme. Tenez donc ferme ; ayant la vérité pour ceinture de vos reins, et ayant revêtu la cuirasse de la justice, et ayant pour chaussure les dispositions que donne l’Evangile de la paix ; prenant par-dessus tout cela le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu ; priant en tout temps dans l’Esprit, par toutes sortes de prières et de supplications ; veillant à cela avec toute persévérance et supplication pour tous les saints ; et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler librement et avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Evangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, afin qu’en lui je parle avec hardiesse, comme je dois parler.

Méditation :

Pour ceux qui ne l’ont pas encore compris, notre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer" (1 Pier 5.8). Ceci n’a rien d’amical, pas du tout. Ne nous y trompons pas : Satan est notre adversaire parce que nous ne sommes pas dans son camp et il fera tout pour nous faire chuter, nous enrôler dans son équipe et, à défaut, nous dépouiller.

Il n’est pas question ici d’adversité charnelle, car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang. N’est-ce pas assez de voir des familles se déchirer et se diviser, nos enfants devenir rebelles, nos valeurs sans cesse remises en cause ? Tout cela, c’est le travail de qui ? Le diable nous a tellement manipulé et embrouillé que nous avons du mal à nous remettre en remettre en question, au point de ne plus savoir qui nous sommes vraiment. Regardez le degré d’orgueil que nous avons atteint quand nous disons à Notre Créateur : « Tu m’as mal créé. » On dépense des fortunes pour se sculpter un corps de rêve, puis nous finissons par faire de ce corps un culte. A croire que lors de danger ce corps peut nous protéger.

Paul, dans ses épîtres nous dit que nous sommes appelés à ressembler à Christ. Donc, ressembler à Christ, c’est aussi être un(e) guerrier(e), comme Lui. Refuser cet aspect de Jésus, c’est Le refuser tout court. Relisez ce passage de l’épitre aux Éphésiens et mettez en pratique les recommandations qui ne nous vient pas de Paul, mais de Jésus lui-même. Afin de vivre un jour dans son éternité auprès de Dieu notre Père.

Amen.