Voici donc ce que je dis, et ce dont je vous conjure dans le Seigneur, c’est que vous ne marchiez plus comme marchent encore les païens dans la vanité de leur entendement ; ayant leur pensée obscurcie de ténèbres, étant étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; eux qui, ayant perdu tout sentiment, se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute sorte d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez écouté, et si vous avez été instruits en lui selon la vérité qui est en Jésus, savoir que vous vous dépouilliez, quant à votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises de la séduction ; et que vous soyez renouvelés dans l’esprit de votre entendement, et que vous soyez revêtus du nouvel homme, créé selon Dieu, dans une justice et une sainteté de la vérité.

C’est pourquoi, ayant rejeté le mensonge, parlez selon la vérité chacun à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point, que le soleil ne se couche point sur votre exaspération ; et ne donnez point accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il prenne de la peine, travaillant de ses mains à ce qui est bien, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin. Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais toute parole bonne pour l’édification, selon le besoin, afin qu’elle communique une grâce à ceux qui l’entendent. Et n’attristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, et animosité, et colère, et clameur, et médisance, ainsi que toute malice soit ôtée du milieu de vous ; et soyez, les uns envers les autres, bons, pleins de compassion, vous pardonnant réciproquement, comme aussi Dieu vous a pardonné en Christ.

Méditation :

« Voici donc ce que je dis, et ce dont je vous conjure dans le Seigneur, c’est que vous ne marchiez plus comme marchent encore les païens dans la vanité de leur entendement. » Paul nous invite à ne plus marcher nous qui sommes chrétiens comme des hommes dénués de sens, d’intelligence. Des hommes fondés sur eux-mêmes, sur leurs raisonnements, leurs pensées, leurs jugements, leur intelligence, leur esprit. Fondées sur ce que le Seigneur Jésus, a cloué à la croix, justement pour nous délivrer de notre ego rebelle mort à l’égard Dieu, ego hérité de notre humanité déchue par le péché.

Nous pouvons voir le fruit de cette intelligence humaine, dans le monde actuel, sur les choses et les actes, ce que l’homme estime bien ou mal. La liste serait longue, si on devait faire un catalogue des actes et décisions prises par les hommes, au nom de la science, de la liberté et du bienfait de l’humanité, qui vont à l’encontre de Dieu. L’homme à légiférer sur un crime devenu légal, l’avortement. L’avortement est légalisé au nom de la liberté de la femme de ‘’choisir’’ ce qui est bien pour elle, si oui ou non, elle désire cet enfant. Elle devient la meurtrière de son enfant, et cela en toute légalité. Des actes de folie qui attriste le cœur de Dieu. La naissance n’est pas le début de la vie. C’est lors de l’engendrement, quand il y a fécondation que commence la vie et cette vie se manifeste pleinement à la naissance.

Dans le monde entier, se développe le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Tout cela parce que l’homme veut être Dieu, en décidant de ce qui est bien et de ce qui est mal. Nous sommes dans la confusion la plus totale. Nous prenons conscience que notre monde est bâti par des hommes non régénéré, portant les fruits de la désolation, et des conflits de tous ordres. Paul nous invite à retrouver le bon sens : « N’attristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. » Car en lui seul est le salut de toute l’humanité, par Jésus le Christ notre Seigneur.

Amen.