Jean 13. 16-20

« Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même »

Après avoir lavé les pieds de ses disciples, Jésus parla ainsi : « Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon. Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS. Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »

Méditation :

Le Maître se fait serviteur, pour que le serviteur par son enseignement grandisse dans l’humilité et la douceur. Par ce geste Jésus nous apprend à rejoindre les plus petits, comme les grands par un esprit de service. Mais, mettons-nous véritablement en pratique les enseignements de Jésus ? Avons-nous seulement compris pourquoi le Seigneur, le Maître de tout l’univers se fait serviteur ?

Paul cite une phrase de Jésus, dite à ses disciples : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » (Act 20.35) C’est ainsi que le Maître nous enseigne tous : « Si donc je vous ai lavé les pieds, Moi le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres ; car, Je vous ai donné un exemple, afin que, vous aussi vous fassiez comme moi Je vous ai fait. » (Jn 13.14-15) Il important ici de comprendre que ce précepte n’est pas un rite ou une tradition orientale, mais un ordre du Seigneur à tous Ses disciples. Le Seigneur ne nous invite pas seulement à le concevoir dans notre esprit, mais à mettre en pratique toutes ses instructions, car elles sont assurances de vie éternelle.

Jésus nous mets en garde et nous invite à la vigilance sur les chutes éventuelles qui pourrait survenir dans nos vies, et les chutes qu’on pourrait provoquer chez nos frères et sœurs. En nous disant : « Celui qui partageait mon pain a voulu me faire tomber, » Le Seigneur nous invite nous qui sommes chrétiens et qui mangeons à la table eucharistique, à examiner notre vie à la lumière du Saint Esprit.

L’accueil que nous ferons à un frère dans la moindre des plus petites choses, nous le ferons à Jésus lui-même. Avoir de l’animosité, rejeter, ou essayer de détruire notre prochain c’est mettre à mort Jésus, c’est à nouveau le clouer au bois de la croix. Car en enfonçant dans les mains de mon frère, de ma sœur, les clous de la haine, de l’indifférence, de la calomnie, de l’humiliation, c’est dans les mains de Jésus que je les enfonce.

Frères, il nous faut faire bon accueil à tous ceux qui en son Nom œuvre pour que la bonne nouvelle soit proclamée. Il nous le dit de en ce jour : « Recevoir celui que j’envoie, c’est me recevoir moi-même ; et me recevoir, c’est recevoir celui qui m’envoie. » Dieu notre Père.

Amen.