Matthieu 12. 9-21

Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat.

Et étant parti de là, il vint dans leur synagogue. Et voici, il s’y trouvait un homme qui avait une main sèche. Et ils l’interrogèrent disant : Est-il permis de guérir dans les jours de sabbat ? C’était afin de pouvoir l’accuser. Mais lui leur dit : Quel sera l’homme d’entre vous qui aura une seule brebis, et qui, si elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira et ne l’en retirera pas ? Or, combien un homme ne vaut-il pas plus qu’une brebis ? Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat. Alors il dit à l’homme : Etends ta main. Et il l’étendit ; et elle fut rendue saine comme l’autre. Et les pharisiens étant sortis, tinrent conseil contre lui, afin de le faire périr. Mais Jésus, l’ayant su, se retira de là. Et beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous ; et il leur défendit avec menaces de le faire connaître ; afin que fût accompli ce qui avait été dit par Esaïe le prophète, disant : Voici mon serviteur, que j’ai élu, mon bien-aimé, en qui mon âme a pris plaisir. Je mettrai mon Esprit sur lui, et il annoncera le jugement aux nations. Il ne contestera point, et ne criera point, et l’on n’entendra point sa voix dans les rues. Il ne brisera point le roseau froissé, et il n’éteindra point le lumignon fumant, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement ; et les nations espéreront en son nom.

Méditation :

La parole nous invite à examiner en ce jour, l’amour qui anime véritablement notre cœur. Non pas notre capacité à donner, oui ou non la vie d’un fils, mais notre façon d’aimer Dieu et notre prochain. La qualité de l’amour, que nous dispensons aux autres, est importante. Dieu ne nous demande pas seulement d’accueillir l’amour des autres, il nous exhorte au don total de notre vie pour les autres. « Malheureux ceux, qui, du fond de leur lit, méditent le crime, élaborent le mal ! » (Michée 2.1)

Les serviteurs que Dieu a choisis, doivent être à l’image et à la ressemblance de Jésus, doux et humble de cœur ! Ils doivent savoir mettre en pratique les préceptes de Dieu, et lui obéir en toute circonstance. Chaque fois que l’homme invente une machine, écrit un livre, peint un paysage, écrit une symphonie, conçois une nouvelle recette culinaire, nomme un animal de compagnie, il exprime la créativité reçu de Dieu, il est l’image de Dieu. A chaque fois que l’homme raisonne, choisi, exprime sa volonté, sa capacité à aimer, à établir la paix, la communication et le dialogue, il exprime l’intelligence et la ressemblance à Dieu. Tout cela, le Christ le possédait de toute éternité.

Engendré et non créé, il est le serviteur souffrant, l’Agneau sans tâche qui donne sa vie en rançon pour le salut de toute l’humanité. Le Psalmiste nous révèle, que Jésus est celui qui ; « regardes le mal et la souffrance, les prends dans sa main ; sur lui repose le faible, c’est lui qui viens en aide à l’orphelin. » Les clous plantés dans les paumes de ses mains rappellent à chacun de nous combien son amour est grand pour les hommes. En nous choisissant il nous établis, et nous affermis, pour une mission impossible : « Ce n’est pas vous, qui m’avez choisi ; mais c’est moi qui vous ai choisis et vous ai établis pour que vous alliez et portiez du fruit et que votre fruit demeure, afin que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Par lui l’impossible, devient possible.

Rendons grâce à Dieu en ce jour, pour l’amour incommensurable et la confiance, qu’il place en chacun de nous. Accueillons avec joie le rôle qui nous échoie et glorifions Dieu, d’avoir fait de nous ses serviteurs.

Amen