À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ; mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes. Rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être, le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux ; et il est devenu bien supérieur aux anges, dans la mesure même où il a reçu en héritage un nom si différent du leur. En effet, Dieu déclara- t-il jamais à un ange : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Ou bien encore : Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ? À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu.

Méditation :

Le Psalmiste nous dit : « Que déchiffrer la parole de Dieu illumine, et les simples comprennent. » En elle et par elle, le règne de Dieu est au milieu de nous. Si nous confessons que Jésus, est le verbe fait chair. Nous reconnaissons que le règne de Dieu est au milieu de nous. En effet par sa présence au milieu des hommes, Jésus est la présence du royaume en ce monde. Il est le règne de Dieu, sa volonté, sa présence, l’assurance du salut pour chacun de nous. Il ne l’est pas de façon visible, bien que bon nombre de signe nous révèle sa présence.

Aux disciples Jésus dira : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira : ’Le voilà, il est ici ! Il est là ! » (Lc 17.20-25) Jésus nous invite à la vigilance, sa mise en garde n’est pas à prendre à la légère. Les miracles ne concernent pas que les maladies incurables, mais aussi la conversion de l’homme. Celui qui ne désire pas voir Jésus, qui ne caresse pas l’espérance d’une vision, d’une rencontre, est comme un homme qui construit sa maison sur des sables mouvant. Jésus sais, que l’esprit d’incrédulité sévit dans le monde. C’est pourquoi, il nous invite à fortifier sa présence par notre foi. Contre notre foi l’adversaire ne peut rien, car nous sommes les fils et les filles de dieu et que son Esprit habite en nous. « Dieu déclara- t-il jamais à un ange : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Ou bien encore : Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ? »

Fort de notre foi en Christ, accueillons sa parole, et empressons-nous de la mettre en pratique. Alors nous vivrons selon les us et coutumes du Royaume, et à nos yeux apparaîtra alors l’évidence de sa présence vivante en ce monde, et l’assurance d’une vie sans fin dans sa gloire.

Amen.