Jude 1. 20 - 25

Jude 1. 20 - 25

Mais vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur le fondement de votre très sainte foi, et priant par l’Esprit-Saint, conservez-vous dans l’amour de Dieu, attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Et reprenez les uns, ceux qui sont hésitants ; sauvez les autres, en les arrachant du feu ; ayez pitié des autres, avec crainte, haïssant jusqu’au vêtement souillé par la chair. Or à Celui qui est puissant pour vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire, irréprochables, dans l’allégresse ; au Dieu unique, notre Sauveur par Jésus-Christ notre Seigneur, soit gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant toute la durée, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen !

Méditation :

« Conservez-vous dans l’amour de Dieu. » Notre vie doit s’inscrire véritablement, dans une seule idéologie, celle du Christ. N’est-il pas venu accomplir la loi et les prophètes ? Nous nous attachons trop souvent aux écrits de l’ancienne alliance, oubliant parfois que notre Dieu est miséricorde absolu. Auriez-vous donné la vie de votre fils ou d’un proche pour un mécréant ? Je ne le crois pas ! Pourtant Dieu à donner la vie de son unique Fils pour chacun de nous, alors que nous étions encore pécheur. « Sa miséricorde s’étend d’âge en âge Sur ceux qui le craignent. » Nous dit Marie. (Lc 1.50)

« Reprenez les uns, ceux qui sont hésitants ; sauvez les autres, en les arrachant du feu. » Reprendre quelqu’un, ce n’est pas voir la paille qu’il y a dans son œil, mais l’aider à mieux s’ouvrir à la présence de Jésus. L’encourager à ne pas se focaliser sur ses manquements, la culpabilité ne vient pas de Dieu. L’homme qui reste centré sur ses erreurs, et qui se croit impur parce qu’il pèche dans sa chair, ne peut ressentir l’amour de Dieu en lui. Car bien qu’il soit pécheur, le salut par Jésus Christ est pour lui. L’homme ne peut s’ajuster à Dieu, de lui-même. Dieu seul à le pouvoir d’ajuster l’homme à Lui. Nous pouvons témoigner de la présence de Dieu, exhorter nos frères à croire, mais un seul peut les sauver, Jésus Christ.

Comment alors arracher du feu ceux qui ne croient pas en Dieu ? Ceux qui sont tourné vers le monde et ses richesses ? En leur enseignant la parole de Dieu ! Car il est dit : « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins. » (Is 55.11) Ce n’est point l’homme qui change l’homme, mais Dieu. « Ayez pitié des autres, avec crainte, haïssant jusqu’au vêtement souillé par la chair. » La compassion qui nous habite, doit s’exercer pour tout homme par crainte de déplaire à Dieu, et il nous est demandé de rejeter tout ce qui vient de la chair, haïssant même les vêtements qui les ont touchés. Ce n’est pas l’homme qui pèche que nous devons rejeter, mais sa chair pécheresse qui l’entraine à faire le mal. « Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs. » (Lc 5.32) Paul dira de lui-même : « Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi. » (Ro 7.18-20)

Seul Jésus Christ, peut nous préserver de toute chute ici-bas. Mais prenons conscience que nos chutes, et nos déboires, nous conduisent souvent à rechercher la présence de Dieu. Bien que Dieu n’est voulu aucune épreuve, aucun péché dans la vie de l’homme, prenons conscience que les épreuves et même le péché, nous révèle à quel point Dieu nous aime. Repentons-nous et résolument en cette nouvelle année, tournons-nous vers notre Dieu, notre seul et unique sauveur, Jésus Christ.

Amen.