Mais le Seigneur dit : Simon, Simon, voici, Satan vous a demandés pour vous cribler comme le blé ; mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point. Et toi, quand tu seras une fois converti, affermis tes frères. Et Pierre lui dit : Seigneur, je suis tout prêt à aller avec toi, et en prison et à la mort. Mais il lui dit : Je te dis, Pierre, que le coq ne chantera point aujourd’hui, qu’auparavant tu n’aies nié trois fois de me connaître.

Méditation :

« Simon, Simon, voici, Satan vous a demandés pour vous cribler comme le blé ; mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point. » Pierre avait du mal à saisir, les propos de Jésus. Les disciples bien qu’ayant accompagnés Jésus sur les routes de l’évangélisation, n’avait pas pris conscience du drame à venir. Pourtant, il fallait bien que le Messie souffre et soit livré à la barbarie des hommes, pour que le salut puisse survenir pour toute l’humanité.

« Seigneur, je suis tout prêt à aller avec toi, et en prison et à la mort. » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. » (Jn 13.36) Tout comme Pierre, il nous arrive de dire à Jésus, je livrerai ma vie pour toi. Mais quand-est-il dans la réalité ? Combien de foi à l’image de Pierre, nous avons renié Dieu lui-même ? N’est-ce pas une forme de reniement quand nous nous adressons à des saints, pour obtenir de Dieu un bienfait ? Jésus nous a-t-il pas dit quand vous prier adressez-vous directement au Père ? Ne nous a-t-il pas révélé que le Père nous aime, en nous disant : « je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous ; car le Père lui-même vous aime ! » (Jn 16.26-27)

« Quand tu seras une fois converti, affermis tes frères. » Jésus sais que Pierre le reniera, et pourtant cela n’arrête en aucun cas le merveilleux plan de Dieu pour Pierre. Dieu à une mission impossible à confier à Pierre, à confier à celui qui dans sa faiblesse n’hésitera pas à renié le Fils de Dieu. Comment prendre cela ? Jusqu’où peut aller la miséricorde de Dieu ? Nous voyons ici, l’amour incommensurable de Dieu pour les faibles créatures que nous sommes. Quel Père en ce monde à fait confiance ne serait-ce qu’un instant à la faiblesse de son enfant ?

Père, la multitude de nos péchés n’ont pu faire reculer ta miséricorde à notre égard, ton grand amour pour l’homme t’a même conduit à donner la vie de Jésus pour chacun d’eux. Permet qu’en ce jour avec la faiblesse qui nous caractérise, nous puissions prendre l’engagement d’offrir notre vie pour la cause de ton fils, notre Seigneur.