Luc 21.20 à 21.24

La ruine de Jérusalem.

Mais quand vous verrez Jérusalem investie par les armées, alors sachez que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui seront dans la Judée fuient dans les montagnes, et que ceux qui seront au milieu de Jérusalem se retirent, et que ceux qui seront dans les campagnes n’entrent point dans la ville. Car ce sont là des jours de châtiment, afin que s’accomplissent toutes les choses qui sont écrites. Malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! car il y aura une grande calamité sur le pays et de la colère contre le peuple. Et ils tomberont sous le tranchant de l’épée, et ils seront emmenés captifs chez toutes les nations ; et Jérusalem sera foulée par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis.

Méditation :

« Redressez-vous, relevez la tête car votre rédemption approche ! » Ce que nous qualifions de catastrophe, d’apocalypse et de désespérance, est en fait, le prélude au salut, à la réconciliation avec Dieu.

Bon nombre de nos épreuves, nous ont souvent tournés vers Dieu, elles étaient là, afin de nous amener au repentir, et à la correction, mais nous avons continué sur les chemins de l’erreur et de l’iniquité. Jésus par ces paroles nous invite à nous ressaisir, inlassablement tout au long des évangiles il nous invite à nous examiner et à rectifier notre conduite. Le monde va mal, les catastrophes économiques peuvent provoquer une instabilité de la société, un soulèvement populaire destructeur. Jésus nous invite à un amour sans hypocrisie, à un partage en vérité et équitable, les richesses donné par Dieu, doivent servir à l’ensemble des populations si nous voulons un jour établir la paix dans le monde.

L’homme entasse des richesses périssables, alors que Dieu lui offre des richesses éternelles. Un autre monde est possible, une autre société basée sur l’amour de Dieu et du prochain doit voir le jour. Nous devons élever vers Dieu une prière commune, fraternelle, au-delà de toutes différences qui nous séparent. Non pas dans l’au-delà, mais dans le présent. Jésus nous invite à mettre de côté nos peurs, notre manque de confiance. Rien n’est impossible à l’homme quand ses mains deviennent celle de Dieu. Rien n’est impossible à Dieu quand l’homme confiant en son créateur, s’abandonne et se donne. Tout devient impossible à l’homme, quand l’homme s’entête et ignore Dieu.

Des malheurs il y en aura certainement jusqu’au retour triomphal du Christ. Mais n’a-t-il pas déjà vaincu à la croix, la mort et le péché ? Ne nous a-t-il pas obtenus par le sacrifice de la croix le salut ? Redressons-nous et relevons notre tête, ravivons la flamme de notre baptême, le feu de notre espérance. Jésus s’invite chez-nous, lui fermerons-nous la porte comme les gens de Bethléem ? Lui fermerons-nous notre cœur, comme les gens de Nazareth ?

Rendons grâce à Dieu qui par son Esprit veille chaque jour, sur chacun de nous. Rendons grâce à Dieu qui par Jésus, nous ouvrent les portes de son cœur, pour un voyage extraordinaire, ou l’amour et la vie en l’homme deviennent source d’éternité.

Amen.