Or, ayant pris à lui les douze, il leur dit : Voici, nous montons à Jérusalem, et toutes les choses qui ont été écrites par les prophètes sur le fils de l’homme seront accomplies. Car il sera livré aux païens et on se moquera de lui et on l’outragera et on crachera sur lui, et, après qu’ils l’auront battu de verges, ils le feront mourir, et le troisième jour il ressuscitera.Et eux n’entendirent rien à cela ; et ce discours leur était caché ; et ils ne comprenaient point ce qui leur était dit.

Méditation :

« Voici, nous montons à Jérusalem, et toutes les choses qui ont été écrites par les prophètes sur le fils de l’homme seront accomplies. » Jésus était conscient de ce qu’il allait advenir de lui en allant à Jérusalem. Pouvait-il refuser la coupe du salut, que le Père avait prévu de toute éternité ? Bien sûr que non ! Jésus était conscient du prix à payer, et si la coupe de la colère de Dieu qui ne visait qu’à détruire le péché était difficile à accepter, rien que de savoir qu’elle deviendrait coupe du salut pour les hommes, fut une consolation pour Jésus : « Père, si cette coupe ne peut pas être enlevée sans que je la boive, que ta volonté sois faite ! » (Mt 26.42).

Qui avait-il dans cette coupe pour que Jésus lui-même, hésite à la prendre ? « Il y a dans la main de l’Éternel une coupe, où fermente un vin plein de mélange, et il en verse : Tous les méchants de la terre sucent, boivent jusqu’à la lie. » (Ps 75.9). La coupe tendue à Jésus, en effet était remplie de toutes les souffrances que Dieu avaient préparées afin de payer tous les péchés de son peuple et c’est le fils bien-aimé, l’unique fils, Jésus qui allait porter toutes ses souffrances jusque sur la croix. C’est ainsi que Jésus Christ réalise le miracle le plus grandiose, le salut de tous les hommes.

« Il sera livré aux païens et on se moquera de lui et on l’outragera et on crachera sur lui, et, après qu’ils l’auront battu de verges, ils le feront mourir, et le troisième jour il ressuscitera. » Tout cela c’est accompli pour que l’homme ne meure point, mais qu’il passe de la vie à la mort. Tel fut la volonté de Dieu notre Père, qui dans son grand amour, offrit la vie de son unique Fils afin de nous sauver du péché.

En ce jour, rendons grâce à Dieu notre Père pour l’immense amour dont il fit preuve à notre égard. Par un repentir sincère, offrons-nous nous aussi en sacrifice agréable et action de grâce, afin de gouter aux joies de la vie éternelle.