En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître.

Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

Méditation :

Soignons-nous notre vue intérieur, notre vision des choses, notre façon de penser ? Vérifions-nous chaque jour, si nous ne sommes pas dans l’erreur ou corrompue ? Jésus invite ses disciples à s’interroger personnellement sur la signification de plusieurs de ses interventions, et certainement en ce jour de la même manière il nous interroge. « Ne te poses pas en juge, afin de ne pas être jugé ; car c’est de la façon dont tu jugeras qu’on te jugera, et c’est la mesure dont tu te serviras qui servira aussi pour toi. »

« Tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? » C’est le propre de l’homme que de voir, chez les autres tout ce qui est mauvais, mais de ne jamais voir en lui ce qui est mauvais. Nous passons notre temps à faire grandir le négatif, inconscient du mal qu’il génère en nous. Chacun de nos choix est une graine que nous semons et qui produit du fruit dans notre vie, fruit de vie ou fruit de mort. Si nous voulons avoir la vie que Jésus nous a acquises à la croix, une vie abondante de paix et de joie profondes, nous devons faire des choix sages, tel que la mise en pratique des préceptes de Jésus. N’oublions pas que celui qui donne des leçons aux autres, à bien souvent lui-même besoin de leçons. Avant de corriger un frère, voyons si rien n’est à corriger dans notre vie d’abord.

Méditons et prions afin que le Saint Esprit éclaire de sa lumière, toute intervention de notre part en direction des autres. Si nous disons à un frère : « Laisse-moi enlever la paille de ton œil, alors qu’il y a une poutre dans notre œil, » il serait plus judicieux de notre part, de voir comment enlever ce qui cause notre cécité ! Un aveugle, ne peut conduire un aveugle, ils vont aller tous les deux dans le fossé. Jésus disait : « Je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. » (Jn 12.47. « Le disciple accompli sera comme son Maître. » En effet le disciple parfait, celui qui a suivi entièrement ce qui lui est demandé, c’est celui qui est comme son maître. Celui qui se met à l’école de Jésus-Christ, celui qui le suit avec la même profondeur du cœur, celui-là est capable d’être comme son maître, il connaît le chemin, la vérité et la vie, il est bienveillant et miséricordieux que son maître, car Jésus est venu non pas pour juger ou condamner mais pour sauver.

Amen.