Marc 9. 11 -13

Marc 9. 11 -13

Ils l’interrogeaient : « Pourquoi les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? »

Jésus leur dit : « Certes, Élie vient d’abord pour remettre toute chose à sa place. Mais alors, pourquoi l’Écriture dit-elle, au sujet du Fils de l’homme, qu’il souffrira beaucoup et sera méprisé ?

Eh bien ! je vous le déclare : Élie est déjà venu, et ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu, comme l’Écriture le dit à son sujet. »

Méditation

En effet les scribes et les pharisiens attendaient comme le prédisaient les écritures, le retour d’Élie. « Voici que je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que ne vienne le jour du Seigneur, jour grand et redoutable. » Malachie (3.23). Les juifs attachés à la lettre n’ont pas su reconnaître en Jean le Baptiste la dimension d’Élie dans le prophète qu’il était. Jean n’est pas Elis, et vous l’avez compris, mais une métaphore, une ressemblance. Ils ne voulaient voir qu’avec leurs yeux de chair, et non pas avec les yeux de leur cœur.

Dieu intervient il est vrai, de plusieurs façons dans nos vies. Saurons-nous le reconnaître ? Les interrogations des disciples amènent Jésus à leur parler du sort réservé aux prophètes, et le sort qui lui est réservé à lui aussi. Les juifs attendaient en effet le Messie, mais quel Messie exactement ? Et nous, qui cherchons-nous, qui attendons-nous ? La venue du Christ, où comme le monde le père noël ? Comme les disciples jadis, nous interrogeons nous aussi le Christ, notamment dans les épreuves, et les difficultés de la vie. Nous l’interrogeons le plus souvent sur sa présence, qui nous semble lointaine, au plus fort de nos tempêtes. Notre cœur veut croire, mais il est bien difficile pour nous de le ressentir, alors que la discrétion de sa présence, se fait parfois dans la présence d’un ami, d’un étranger, ou le sourire d’un frère, l’oreille attentive d’un anonyme, qui nous soutient et nous aide à surmonter nos découragements.

Jésus est venu dans le monde pour que l’homme obtienne le salut, mais les hommes l’ont crucifié, sur la croix, au nom de leur liberté et de leur volonté. Son message montrait notre côté obscur, et n’offrait aucun pouvoir à notre nature corrompue. Il devait donc mourir, pour que l’homme puisse faire sa propre volonté. A cause de son grand amour pour chacun de nous, Dieu le Père, acceptera de faire de Jésus un sacrifice expiatoire et salutaire, où tous les hommes trouveront grâce et miséricorde. Oui à la croix, Jésus dira à son Père, Père pardonne leur ils ne savent pas ce qu’ils font.

Rendons grâce au Seigneur, d’être venu pour les pécheurs et les malades, pour les faibles, et les indigents de toutes sortes. Car nous le sommes tous. Seigneur, nous te rendons grâce pour ta vie donnée à la croix, et pour l’amour inconditionnel que tu nous portes. Amen.