Matthieu 7. 6-14

Matthieu 7. 6-14

Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus sur la montagne, il leur disait : ” Ce qui est sacré, ne le donnez pas aux chiens ; vos perles, ne les jetez pas aux cochons, pour éviter qu’ils les piétinent puis se retournent pour vous déchirer. Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi, voilà ce que dit toute l’Écriture : la Loi et les Prophètes. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent.”

Méditation

Bien que le langage de Jésus, soit dure à entendre ici, comprenons le bien, il ne veut en aucune manière être insultante. Jésus nous invite ici à ne rien donner de ce qui est sacré, à tous ceux dont la façon de vivre pourrait s’apparenter aux bêtes décrites, à ceux qui n’ont pas de morales et dont le caractère et comportement vont à l’encontre de Dieu. La vérité n’est pas toujours agréable à entendre parfois, mais elle est nécessaire à notre évolution spirituelle.

Jésus utilise ce langage, afin de démontrer comment les gens, dont l’esprit n’a pas encore été ouvert par Dieu à Sa vérité, réagissent vis-à-vis de la connaissance spirituelle. Jésus nous enseigne aussi ici, à ne pas essayer de convertir des masses, dont l’esprit des personnes sont encore fermé à la spiritualité. Tant que Dieu n’ouvrira pas l’esprit des hommes qui composent cette masse, à la compréhension spirituelle, ils traiteront la vérité divine de la même façon qu’un pourceau traiterait des perles, c’est-à-dire comme de la boue.

N’oublions pas ce passage de l’évangile de Jean ou Jésus nous dit : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ». Une personne qui n’est pas appelée par Dieu, ne peut comprendre la grande valeur des vérités divines. Nous ne devons jamais imposer les vérités divines aux autres. Mais on doit être « toujours prêts à se défendre, avec douceur et respect, devant quiconque [nous] demande raison de l’espérance qui est en nous. » (1 Pi 3.15). En tant que Chrétiens, nous devons être toujours prêts à répondre aux questions que les autres peuvent nous poser, s’ils nous le demandent avec sincérité et non pour de vains débats. Lorsque quelqu’un désire vraiment comprendre ce qu’enseigne la Bible, cela est le signe que Dieu est en train de lui ouvrir l’esprit.

Frères et sœurs bien aimé, prenons conscience que le péché nous défigure. Être disciple de Jésus c’est s’apparenter à Lui, le ressembler en toutes choses et en toutes circonstances. Jésus nous invite à la vigilance : « Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. » Qu’il n’en soit pas ainsi pour nous. Amen.