Jean 12. 44 - 50

Jean 12. 44 - 50

En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

Méditation

L’amour qui uni deux être qui s’aiment, ne leur fait pas penser pour autant de la même façon ; chacun garde son caractère mais ils partagent une vision commune de l’amour qui leur permettent d’être en harmonie et en communion l’un avec l’autre. Jésus, dans son amour pour Dieu le Père, ne chercher en aucun cas à se distinguer du Père, au contraire ; Il ne cesse de rappeler aux disciples à quel point son amour et son obéissance à la volonté du Père est tel qu’Ils ne font plus qu’un. C’est ce que Jésus rétorquera à Philippe lorsqu’il lui demandera à voir le Père (Jn 14.9) « il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ».

Dans ce passage des écritures, Jésus nous rappelle que c’est lui qui nous uni au Père, c’est Lui qui par sa parole et tous ses enseignements nous fait connaître la volonté du Père. Il est la visibilité du Père au milieu des Hommes. Ainsi, en accueillant Jésus dans notre vie, c’est Dieu le Père Lui-même que nous accueillons, et c’est ainsi que la lumière du monde vient éclairer nos vies tourmentées non seulement par le péché mais aussi vide de sens tant que nous n’avons pas véritablement fait cette rencontre qui nous fait connaître le sens véritable du mot « amour ».

Un amour capable de s’effacer afin de laisser l’être aimer grandir et de s’épanouir, un amour capable de tous pardonner et de ne pas juger.

Si celui qui est sans péché, ne nous juge pas et nous laisse libre que l’accueillir dans notre vie, qui sommes nous pour juger notre prochain, pour fermer les portes à ceux qui ont besoin de nous. Nous qui nous disons chrétien ne devons-nous pas nous aussi nous effacer afin de laisser la visibilité du Christ rayonner en nous pour faire gagner l’amour en nos cœur ?

Frères et sœurs que la visibilité du Christ soit tel en nous que ceux qui ne le connaissent pas aient le désir de le rencontrer par notre agir ; alors nous pourrons dire nous aussi dire « ce n’est plus moi qui vie, c’est le Christ qui vie en moi ». Amen.