Quant à celui qui est faible dans la foi, accueillez-le sans décisions de controverses. L’un a la foi pour manger de tout ; l’autre, qui est faible, ne mange que des légumes. Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas ; mais aussi que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli. Qui es-tu, toi qui juges le serviteur d’autrui ? C’est pour son propre maître qu’il se tient debout ou qu’il tombe. Mais il sera maintenu debout, car le Maître est puissant pour le maintenir debout. Celui-ci, en effet, estime un jour plus qu’un autre jour ; celui-là estime tous les jours égaux. Que chacun soit pleinement persuadé dans son propre entendement. Celui qui observe tel jour l’observe pour le Seigneur. Et celui qui mange, c’est pour le Seigneur qu’il mange, car il rend grâces à Dieu. Et celui qui ne mange pas, c’est pour le Seigneur qu’il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu. En effet, nul de nous ne vit pour lui-même et nul de nous ne meurt pour lui-même. Car soit que nous vivions, nous vivons pour le Seigneur ; soit que nous mourions, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur. Car c’est pour cela que Christ est mort et qu’il a repris vie : pour être le Seigneur des morts et des vivants. Or toi, pourquoi juges-tu ton frère ? ou toi aussi, pourquoi méprises-tu ton frère ? car tous nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu. Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte pour lui-même.
Méditation :
« Nul de nous ne vit pour lui-même et nul de nous ne meurt pour lui-même. » Le chrétien appartient à Jésus Christ, il n’appartient pas à un groupe, à une communauté, ou à une religion, il appartient au Christ qui à racheter sa vie à la croix, et qui lui donne la vie éternelle. Nous devons en ce qui concerne la foi en Jésus, n’être juge d’une aucune façon de leur pratique spirituelle. Nous pouvons partager et témoigner de notre manière de vivre en Christ, mais nous devons garder en mémoire que l’homme qui a reçu sa liberté de Dieu, doit être libre de venir à Dieu par sa propre volonté et non par obligation ou par peur du châtiment à venir.
L’homme ne vient à Jésus que si Dieu, l’attire à lui. « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. (Jn 6.37) il est dit encore : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jn 6.44) L’importance que nous devons accorder à la personne du Fils de Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ, est une décision de chacun. Mais il nous faut être conscient, que pour accorder de l’importance à quelqu’un il nous faut d’abord nous approcher de lui et apprendre à le connaître véritablement. Jésus est vivant, nous le disons tous ! Mais peu de ceux qui prétendent qu’il est vivant, le connaissent véritablement.
Celui qui connait Jésus Christ, et qui témoigne de sa présence vivante en ce monde, demeure dans sa parole et sa parole demeure en lui. Son agir, ses attitudes et son comportement sont conformes aux préceptes de Jésus. Tu aimeras Dieu plus que tout et ton prochain comme toi-même. (Mt 22.37-40) « Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte pour lui-même. »