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Lettre aux Romains 1. 24-32

C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses

C’est pourquoi Dieu les a livrés, par les convoitises de leur cœur, à l’impureté, de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps, eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses : en effet, leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; et de même aussi les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, dans leurs désirs, se sont enflammés les uns pour les autres, commettant, hommes avec hommes, des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le juste salaire de leur égarement. Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens pervers pour faire ce qui ne convient pas, étant remplis de toute sorte d’iniquité, de méchanceté, de cupidité, de malice, pleins d’envie, de meurtre, de querelles, de fraude, de malignité ; calomniateurs, médisants, haïssant Dieu, insolents, arrogants, vantards, ingénieux au mal, désobéissants envers leurs parents, dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection naturelle, de pitié ; eux qui, quoiqu’ils connussent bien la sentence de Dieu, savoir que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les font, mais encore approuvent ceux qui les commettent.

Méditation :

« Dieu les a livrés à des passions honteuses. » Comprenons bien ici, que l’homme s’est éloigné de Dieu et s’est livré lui-même par sa désobéissance aux préceptes de Dieu, à la perversité. En Dieu il n’y a ni ombres, ni ténèbres, sa compassion, n’a d’égale que sa miséricorde. En péchant contre Dieu nous dit Paul, les hommes reçoivent : « le juste salaire de leur égarement. » Au fil du temps la personnalité de l’homme sans Dieu se dégrade. Car il est dit « Sans moi vous ne ferez rien de bon. »

L’ignorance de l’homme, l’entraine à penser que tout est permis. Et même sur ce point Paul nous met en garde : « Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout n’édifie pas. » (1 Co 10.23) Le meurtre nous entraine à l’emprisonnement, ainsi que le vol et bien d’autre violence. L’alcoolisme, et toutes sortes de débauches, entraine la ruine de nos familles. Les joutes verbales et les mots déplacés, les insultes et la calomnie, nous entraine à toutes sortes de discordes et de division. Où est donc l’intérêt du tout est permis ? Dieu nous offre la liberté, en un seul et unique commandement. Aimer Dieu et aimer son prochain !

« Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. » (Dt 30.15) Seigneur, enseigne-nous tes préceptes, afin que chaque jour béni de toi, me voit faire le bien et obtenir la vie dans ton éternité.

Amen.