Bonne Nouvelle de Jésus !!!

Luc 7.24-30.

Après le départ des envoyés de Jean Baptiste, Jésus se mit à parler de lui aux foules : « Qu’êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ?… Alors, qu’êtes-vous allés voir ? Un homme aux vêtements luxueux ? Mais ceux qui portent des vêtements magnifiques et mènent une vie de plaisir sont dans les palais des rois. « Alors, qu’êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis ; et bien plus qu’un prophète ! C’est de lui qu’il est écrit : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour qu’il prépare le chemin devant toi. Je vous le dis : Parmi les hommes, aucun n’est plus grand que Jean ; et cependant le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. « Tout le peuple qui a écouté Jean, y compris les publicains, a reconnu la justice de Dieu en recevant le baptême de Jean. Mais les pharisiens et les docteurs de la Loi, en ne recevant pas ce baptême, ont rejeté le dessein que Dieu avait sur eux. »

Méditation :

Le désert symbolise bien souvent notre fragilité humaine, mais il est aussi un lieu propice à la rencontre avec Dieu. Quand nous traversons les difficultés, de la maladie ou de la vulnérabilité, vers qui nous nous tournons, qui allons-nous voir ? Dieu ou les faux prophètes ? Lorsque Jésus pose la question " qu’êtes-vous donc allé voir ? " Ne nous invite t-il pas, comme le peuple encore, indécis à se positionner. Car Jean Baptiste est prophète, et même, " plus qu’un prophète ". Il est même plus grand que tous ceux qui sont nés d’une femme.

Comment Jean le Baptiste peut-il être plus grand qu’Abraham ? Comment peut-il être plus grand même que Moïse ? Aux yeux du peuple juif, il n’y a personne qui puisse être plus grand que Moïse. Dieu a dit de Moïse, "Je lui parle face à face. Il n’y a personne d’autre à qui je me révèle aussi directement." (Nombre 12.8) Et pourtant, Jésus affirme que personne n’est plus grand que Jean le Baptiste.

Où est la grandeur de Jean le Baptiste ? Lorsque nous regardons ce qu’il a accomplis, il semble qu’il n’y a rien qui justifie un tel éloge. Jean n’a jamais fait de miracle. Et personne ne l’a vu guérir un malade. Il est vrai que sa prédication attirait les foules. Il a pu ainsi baptiser des milliers de personnes sur les berges du Jourdain. Mais Jean n’est pas le seul à avoir eu une telle influence. De nombreux grands prédicateurs ont fait la même chose. Alors comment peut-il être le plus grand parmi ceux qui sont nés d’une femme ? Jésus aurait-il exagéré l’importance de Jean ? Certainement pas !

En parcourant les saintes écritures, nous observons régulièrement des renversements de situation où le plus petit devient le plus grand, ou le plus petit est considéré comme étant le plus grand. Dans l’ancienne alliance, Joseph avait à peine trente ans lorsqu’il est devenu l’un des personnages officiels les plus proches du pharaon. Mais il n’a pas toujours eu un statut aussi important. Rappellerons-nous il était le cadet, le plus petit de sa famille. Ses frères le vendirent à des marchands. Et pourtant, du rang d’esclave, il fut promu au rang de ministre à la cour du roi d’Égypte : Gédéon. Un jour, Dieu l’appela et lui demanda de délivrer Israël. Quelle fut sa réponse devant une mission aussi importante ? Gédéon dit à Dieu, "Ah ! Mon Seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël ? Voici, ma famille est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père." (Juges 6.15) Même si Gédéon était le plus jeune de la plus pauvre famille en Manassé, Dieu porta son choix sur lui.

Somme-nous suffisamment doux et humbles de cœur, petits et pauvres, pour espérer faire parti de ceux que Dieu aura choisi comme grand pour faire parti du Royaume ? Saurons-nous faire preuve de bonté et d’amour envers nos frères pour espérer être parmi les élus ?

Seigneur en ce jour, par ton Esprit, façonne en nous le prophète que tu désires que nous devenions. Donnes-nous l’humilité, la douceur et la petitesse dont nous avons besoin. Afin que baptisé dans le feu de ton Esprit, notre être tout entier se tourne vers toi. Et qu’ensemble dans la gloire de Dieu notre Père nous puissions goûter aux joies du festin éternel.