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Méditation

Frères que Dieu dans sa bienveillance, veille à ce que nombreux soient celles et ceux qui ploient leurs genoux devant Jésus, comme Sauveur et Seigneur, reconnaissant envers Lui, pour l’amour qu’il montre envers eux, en accomplissant l’œuvre de leur salut à la croix ! Puissent-ils ne pas avoir à les ployer comme pécheurs devant leur Juge !

Les soldats donnèrent à Jésus du vinaigre mêlé de fiel, boisson qui avait pour effet d’insensibiliser quelque peu le condamné pendant qu’on le crucifie ; mais, après l’avoir goûté, Jésus refusa d’en boire. Jésus voulait supporter d’une manière consciente tout ce qui lui était imposé, c’est en son Père seul, qu’il y avait le secours dont il avait besoin pour endurer ses souffrances jusqu’à la fin. Dépouillé de ses vêtements, Jésus est crucifié entre deux malfaiteurs. Les soldats partagent entre eux ses vêtements et ils accomplissent, à leur insu, ce qui était dit au Psaume (22.18) : « Ils se partagent mes vêtements, Ils tirent au sort ma tunique. ». Leur partage achevée, ils s’assirent pour veiller sur Lui. Au-dessus de sa tête sur la croix, on plaça une inscription indiquant le sujet de sa condamnation qui n’était autre que sa belle confession devant Ponce Pilate, « Pilate fit une inscription, qu’il plaça sur la croix, et qui était ainsi conçue : Jésus de Nazareth, roi des Juifs. » que cela plaise ou non aux Juifs, le témoignage de ce que Jésus était pour la nation devait être rendu publique jusqu’au bout.

Plusieurs taureaux m’ont environné ; de puissants taureaux de Basan m’ont entouré. Ils ont ouvert leur gueule contre moi, comme un lion déchirant et rugissant. (Ps 22.12-13) Comprenons frères et sœurs, que de terribles jugements ont été, et seront encore, la conséquence de toute la méchanceté manifestée par ses bourreaux, et tout particulièrement par les Juifs, contre la personne de Jésus, seul capable d’exercer autant de miséricorde pour le hommes. Toutes les souffrances qu’il a endurées de la part des hommes devaient amenés les jugements annoncés dans les Psaumes et les prophètes, et non le salut des pécheurs. Mais là encore l’homme peut mesurer l’amour de Dieu notre Père, à travers le sacrifice rédempteur du Fils de Dieu.

Nous pouvons mesuré l’étendu de la miséricorde de Dieu pour les pécheurs que nous sommes. Sans qu’il ouvre la bouche, sans défense, endurant « une telle contradiction des pécheurs contre lui-même », alors qu’il pouvait anéantir ses ennemis par une parole. Son amour pour son Dieu, l’amène à le glorifier dans sa mort comme dans sa vie. De même son amour pour les pécheurs qu’il voulait sauver, lui fait tout accepter pour leur salut. Puissions-nous regarder cette scène de Golgotha comme un actes d’Amour incommensurable, et qu’elle remplisse nos cœurs d’amour et de reconnaissance envers Jésus qui a accepté la condamnation que nous avions méritée !

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Une autre scène commence avec ces versets, scène impossible à décrire, mais dont nous avons toute l’explication possible dans le cri de Jésus. Nous avons été témoins des angoisses de Gethsémané, où Jésus avait à affronter la puissance de Satan qui se servait des terreurs de la mort pour le faire reculer si possible, en présence d’une telle mort. Puis nous avons vu les supplices moraux et physiques que les hommes ont infligés à Jésus, avec une haine raffinée autant que brutale ; mais tout cela n’était que le chemin par lequel Jésus, la victime volontaire, allait s’offrir à Dieu et endurer pour nous le jugement dû au coupable. Car aucune des souffrances qui ont précédé cette heure terrible, la sixième heure, n’a pu expié un seul péché, car Jésus n’en avait pas, et si Jésus était descendu de la croix, comme ces méchants le lui disaient (et soyons sûr qu’il aurait pu le faire), aucun pécheur n’aurait pu être sauvé. Ce sont bien nos péchés qu’Il a porté, pour qu’aucun de nous ne se perde.

Jésus a souffert a cause du châtiment que tous nous méritions, pour que Dieu nous donne la vie éternelle. Rien ne lui a été épargné, Il a porté le poids de nos iniquités. Si les hommes doivent rendre compte au jour du jugement pour toutes les paroles oiseuses qu’ils auront dites (Mt 12.36), n’oublions pas que notre Seigneur a souffert, pour chacune de ces paroles afin que, par la foi, tous ceux qui les ont prononcées puissent recevoir le pardon. C’est ce jugement complet qui, dans les sacrifices pour le péché, était représenté par le feu qui consumait entièrement la victime (Lv 16.27). C’est pourquoi nous ne pouvons décrire les souffrances que Jésus a endurées pour le plan de Dieu, contre le péché. Pauvres et misérables pécheurs, nous les avons attirées sur le Fils de Dieu, qui a bien voulu les endurer pour nous les épargner. Si nous avions dû boire la plus petite partie de la coupe de la colère de Dieu contre le moindre de nos nombreux péchés, cela aurait été pour nous une éternité de souffrances, sans que jamais ce péché soit expié. Que tous les croyants comprennent l’œuvre de la croix et l’amour que Jésus a montré en accomplissant une telle œuvre pour les coupables que nous sommes, c’est ainsi que nous pourrons dire toute notre reconnaissance à celui qui à donner sa vie à la croix pour nous, Jésus !

Amen.