La parole nous invite aujourd’hui à être sans apitoiement avec nous-même, concernant nos manquements et nos péchés qui nous conduisent à la mort. En conservant dans nos habitudes quelque chose qui nous entraine au mal, nous cultivons une situation, qui tout en étant agréable, ou indispensable en apparence, nous rends rebelle à Dieu et nous conduit à la mort spirituelle. C’est pourquoi Jésus nous invite, à nous en séparer avant qu’il ne soit trop tard.
« Si ton œil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier jeté dans la géhenne. Et si ta main droite entraîne ta chute, coupe-la et jette-la loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier qui s’en aille dans la géhenne. »
Comprenons bien ici ce que Jésus nous invite à faire. Ce qu’il nous dit est spirituel, il n’est pas ici question d’arracher l’œil, ou de couper la main qui vole, mais la pensée ou la pathologie qui nous conduit à agir ainsi. Si nous prenons le cas de l’adultère, il nait d’abord dans notre pensée, devons-nous pour autant arracher notre cerveau ? bien-sûr que non ! Mais dans l’esprit c’est ce que nous devons faire, arracher toutes pensées qui régissent notre humanité et nous conduisent à agir à l’encontre de Dieu et de notre prochain.
Si les expressions employées par notre Seigneur revêtent un caractère aussi dur, c’est parce que Dieu notre Père veut que nous prenions conscience que toutes fautes est passible du feu de la Géhenne, et que tout effort personnel pour les enlevé, est accompagné de l’aide de Dieu, qui ne veut qu’aucun des petits que nous sommes ne soient perdus. A Paul qui se plaignait d’avoir une écharde dans la chair, Dieu dira : « Ma grâce te suffit. » Cela peut nous paraitre bien mince, quand après avoir échoué plusieurs fois, le découragement nous assaille. Mais ce que Dieu dit, il l’accomplit toujours en son temps.
Frères et sœurs bien-aimés, veillons et prions car le temps est venu de combattre. Et même si parfois nous souhaitons que la coupe passe loin de nous, que nous puissions toujours dire à Dieu notre père, non pas ma volonté, mais la tienne.