« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? » Sommes-nous, nous qui sommes chrétiens, comme ses mages à la recherche du véritable Roi des juifs, Jésus ? 0u bien avons-nous choisis les choses de ce monde pour roi ? Quand nous regardons la fréquentation de nos églises, nous pouvons constater que bon nombre de choses ont remplacer Dieu. Pourtant Il est à l’œuvre au milieu des hommes, chaque jour. Nos yeux sont aveuglés par les fastes de ce monde, la cupidité, et le pouvoir privent de discernement et nous entraine vers les abimes. A moins que nous soyons comme le roi Hérode, bouleversé ? Celui qui ne croit pas en Dieu, et qui s’élève au rang de Dieu pour opprimer les enfants de Dieu, celui-là peut s’inquiéter et même avoir peur du jugement à venir. Mais tout homme rempli d’amour, d’espérance et de foi, peut se réjouir, de la venue du Messie.
« Hérode réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. » Un pouvoir partager ne pouvais convenir à Hérode, il ne s’enquiert pas de la naissance de Jésus pour venir l’adorer, mais pour établir un plan machiavélique et destructeur. Il se renseigne sur ce que dit l’écriture sainte, non pas pour respecter ce qui est écrit, mais pour être sûr du lieu dont elle parle. « Toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. » Aux mages conduits par l’étoile il dira : « Allez-vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Mais averti par un songe des mauvais desseins d’Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
En déposant leurs offrandes aux pieds de Jésus, ce sont leurs cœurs qu’ils déposèrent. Ils auraient pu retourner vers Hérode, et respecter l’ordre du roi ? Mais ils venaient de voir le Roi des rois, le rédempteur du monde, celui qui avait entre ses mains le salut de tous les hommes. En lui ils ont reconnu, le Fils du Dieu vivant : « Et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » Nous aussi en ce jour offrons à Jésus, l’or de notre cœur, l’encens de nos prières, et déposons à ses pieds nos péchés, afin de recevoir de sa sainte miséricorde le pardon et la vie en abondance.