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Méditation

Dans l’attente du royaume de Dieu, et les temps difficiles qui le précéderont, les disciples ne devront pas rechercher leur satisfaction dans les choses de ce monde, ni se laisser préoccuper par les soucis de la vie, car cela nuirait à la vigilance qu’ils devront exercer et les détournerait de leur espérance ; au lieu d’attendre ce jour, ils seraient surpris par lui, parce qu’il tombera d’une manière inattendue sur ceux qui ne l’attendent pas comme un filet dont ils ne pourront pas se débarrasser. « Prenez garde à vous-mêmes », dit Jésus, « de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la gourmandise et l’ivrognerie, et par les soucis de la vie, et que ce jour-là ne vous surprenne inopinément ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc, priant en tout temps, afin que vous soyez estimés dignes d’échapper à toutes ces choses qui doivent arriver, et de vous tenir devant le Fils de l’homme. »

Quel privilège de posséder une telle Parole au milieu de tout ce qui est instable et passager ici-bas, et de pouvoir se reposer sur elle avec foi ! Elle fut une grande source de force et de courage pour les disciples de tous les temps. Ces exhortations contiennent les principes d’après lesquels nous devons aussi nous conduire en attendant le Seigneur. Ceux qui ont le privilège de le connaître et de l’attendre ont à vivre séparés du monde et de tout ce qui peut détourner leur cœur de cette attente. Notre conduite doit être gouvernée par l’espérance d’être, d’un instant à l’autre, ravis à la rencontre du Seigneur. Si sa venue délivre des jugements qui atteindront ce monde, ne pratiquons pas les choses qui attirent ces jugements. C’est ainsi que, par leur conduite, les disciples et tous les croyants, seront estimés « dignes d’échapper » aux jugements et « de se tenir devant le Fils de l’homme ».

Si, par la foi, quelqu’un possède la vie éternelle, cette vie doit aussi se manifester par des actes, que la Parole appelle « bonnes œuvres. » Comment prouver qu’on aime Dieu, si nous manquons d’amour pour notre prochain ? Bien que les actes d’amour sont parfois difficiles à mettre en œuvre, ce sont bien ses actes qui permettent de quantifier et de mesurer notre attachement véritable à Dieu notre Père. Si nous ne vivons pas pour plaire au Seigneur, auquel nous devons notre vie et nous-mêmes en entier, nous ne cherchons alors, que notre propre satisfaction dans une existence égoïste qui s’approprie ce qui est dû au Seigneur. Père éternel préserve nous de tout cela, afin que dans ton éternité, nous puissions nous aussi y vivre un jour.

Amen.